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Que reste-t-il de la gauche en 2024? Entre l’appui de la population ou le wokisme, il faudra choisir.

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La question se pose, à savoir ce qu’a fait la gauche ces dernières années. Un énorme cimetière d’idées, ou un tsunami de réactions aux abus de la « nouvelle gauche »? On parle de Québec Solidaire, mais aussi du NPD, de la France insoumise, et même des démocrates américains. Comment ne pas voir là-dedans l’échec d’une idéologie en constatant la montée du conservatisme chez les jeunes?

On connaît le proverbe « si tu n’es pas de gauche à 20 ans, tu n’as pas de cœur. Si tu es de gauche à 40 ans, tu n’as pas de tête ». Bien sûr, cette boutade est un peu exagérée, mais elle illustre que jusqu’à récemment, le conservatisme était surtout la chasse gardée des gens plus âgés. Cela n’est plus le cas de nos jours. Un échec patent pour la gauche dans sa version postmoderne.

La génération Z vit une époque de crise économique, causée par des politiques que l’on pourrait qualifier de « progressistes ». Par exemple, la crise du logement n’est-elle pas amplifiée par l’immigration débridée des libéraux, au-delà de seuils raisonnables? Ou bien les relations hommes-femmes empoisonnées, par un féminisme radical qui ne fait plus de place au compromis?

Les Z doivent trouver des solutions pour survivre et s’épanouir dans un monde où il y a de moins en moins d’opportunités. Le coût de la vie élevé fait que plusieurs sont contraints de vivre chez leurs parents. Ou bien en colocation. Ce qui empêche de fonder une famille. D’où l’intérêt d’arrêter de chercher plus loin : la gauche libérale l’a bien échappée.

Que ça soit au Canada, au Québec ou aux États-Unis, la gauche est passée de revendications économiques, comme la majoration du salaire minimum, à des combats identitaires qui ne disent pas grand-chose aux gens. Sinon que de les amener à être sceptiques face à des partis qui ont été construits jadis pour défendre les travailleurs et les personnes défavorisées.

Pour l’employé de dépanneur, cela ne dit pas grand-chose les drag queens dans les écoles. Pourquoi un tel acharnement à montrer des orientations sexuelles minoritaires partout, en tout temps? Ou encore à défendre un programme d’immigration qui pousse encore plus l’augmentation du coût de la vie pour des gens qui devraient être naturellement des électeurs pour la gauche.

Les jeunes vont voir ailleurs. Les conservateurs proposent de vraies idées. Le PQ est passé en quelques années du bastion des baby-boomers au parti le plus populaire chez les jeunes. Comment? En parlant de vrais enjeux, pas seulement des drag queens, des toilettes mixtes ou qu’il faut s’excuser d’exister, car nous serions rien de moins qu’une société fondée sur le racisme systémique!

J’aimerais bien comprendre pourquoi des gens risquent leur vie pour venir ici, si c’est pour se faire opprimer « systématiquement » par la société québécoise. Personne ne souhaite aller dans un pays comme l’Algérie ou l’Afrique du Sud, pourtant des « modèles » politiques pour le tiers-monde. Qu’est-ce que le Québec a de si particulier pour être choisi parmi des dizaines de pays différents?

Ah oui. C’est qu’ici, on protège les droits des minorités. Les chartes garantissent à quiconque le droit à la vie, à la liberté et à l’exercice de ses droits. Ce qui est loin d’être évident ailleurs. La majorité des gens sont reconnaissants pour la chance que nous leur offrons de refaire leur vie ici. Mais pour la gauche radicale, cela ne sera jamais assez. Nous devrons accueillir toujours plus de gens, même si nos capacités sont limitées.

Dans un tel contexte, comment la gauche actuelle peut-elle se faire aimer? Quand tout ce qu’elle connaît, c’est l’insulte et l’injure? Au moins au Québec, la gauche n’est pas tombée dans la criminalité ou le banditisme, comme cela est le cas en France. Avec l’insupportable parti de la France Insoumise, qui regroupe des criminels condamnés et des défenseurs du terrorisme.

Bien non, contentez-vous de défendre les travailleurs, les personnes démunies, les itinérants, les locataires. Après, on en reparlera de vos obsessions pour le « genre » ou l’orientation sexuelle des gens. Si vous voulez des quotas, donnez l’exemple : cédez votre poste à des « personnes racisées ». On ne peut pas faire la leçon si on ne donne pas soi-même l’exemple. Pendant ce temps, les conservateurs gagnent, et vous remercient.

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