Si l’on peut se moquer du paradoxe que représente l’organisation Queers for Palestine – l’homosexualité encourant un risque de mort dans la petite nation islamique -, ses récents coups d’éclats ont à tout le moins le bénéfice de converger vers un radicalisme qui la rapproche dangereusement du terrorisme. Il faut croire que ces militants un peu perdus cherchent à être conséquents, et c’est le Canada qui écope!
Pendant cinq heures lundi dernier, des manifestants de cette organisation ont bloqué les voies ferrée du CN dans le centre-ville de Winnipeg et paralysé le transport de marchandise pour réclamer un cessez-le-feu et la « libération de la Palestine ». Ils justifiaient ces actions par le fait que le CN a des liens commerciaux avec l’une des plus importantes sociétés de transports maritime israélienne, ZIM.
Suite à cette fronde, interrompue pour la nuit – des révolutionnaires du dimanche, ça doit quand même rejoindre son lit douillet le soir -, l’organisation a tweeté avec fierté qu’elle avait « bloqué le chemin de fer du CN pendant cinq heures et [que] cela a coûté des millions de dollars au CN et a perturbé l’économie canadienne ».
Israël doit être mort d’inquiétude! Et les soldats de Tsahal, combattant en ce moment même les terroristes du Hamas, doivent frémir de terreur… En attendant, il n’y a que le Canada, un pays totalement impuissant dans cette situation, qui écope.
On se rappelle que le blocage de ligne de chemins de fers avaient engendré un débat, entre 2020 et 2022, pour déterminer si le SCRS devait les considérer comme des actes terroristes. Bien que la classification n’ait pas été retenue, ce genre de délit avait néanmoins coûté des millions de dollars à l’économie canadienne, notamment lors les manifestations des Wet’suwet’en, en plus de priver des agriculteurs du propane essentiel à leurs activités.
Ce genre d’actions s’attaque donc directement au portefeuille des Canadiens, avec des résultats potentiellement catastrophiques. Mais lorsqu’on tente de lier identité Queer et lutte nationale palestinienne, on n’est pas à une absurdité près. À ce stade, ce genre de personne n’a pour seul objectif que de militer et attirer l’attention par des coups d’éclats, peu importe la cause et peu importe qui en souffre.
Le culte de la disruption, des émeutes et des moyens de pressions ruineux sont d’ailleurs un trait caractéristique de la gauche. Tout devient prétexte au chaos, et on revêt cet appétit anarchiste irresponsable de l’appellation pompeuse de « convergence des luttes ». Mais tout le monde sait que le sport préféré de la gauche, c’est de s’auto-détruire. Pas de surprise, donc, de voir des LGBTQ fanatisés rejoindre les rangs de ceux qui croient qu’on devrait jeter les gais depuis les toits…
Mais ce n’est pas trop grave… La gauche doit rarement payer le prix de ses disruptions. Ces LGBTQs pourront recommencer à fréquenter les raves party de la très homosexuelle Tel Aviv très bientôt. Et on ne leur en tiendra même pas rigueur.