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Quelques réflexions sur la littérature jeunesse ou comment on tente d’imposer un agenda woke aux enfants

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Pour chaque personne, l’enfance est associée à des souvenirs joyeux ou malheureux. Mais aussi à ses premiers contacts avec la culture et la littérature. On estime avec raison que la lecture est le plus beau cadeau que l’on peut faire à un enfant, et qu’il est important de le stimuler le plus tôt possible. Plusieurs bibliothèques ont ainsi développé au fil du temps un programme d’éveil à la lecture pour les enfants, notamment ceux de milieux défavorisés ou les parents lisent peu. Par contre, qu’est-ce qu’on lit aux enfants? Peut-on comme adulte imposer ses opinions politiques à de jeunes enfants? Et avoir tendance à tout politiser? Avec les drag queens dans nos bibliothèques, on a remis de l’avant le contenu des livres pour la jeunesse. Ici quelques réflexions seront proposées sur quelque chose qui n’est pas si innocent.

Souvenez-vous des livres que vous lisiez lorsque vous étiez enfant. Ou que vos parents lisaient pour vous. Il n’y a pas si longtemps que ça, les valeurs mises de l’avant, c’était des valeurs aujourd’hui considéré comme masculines donc toxiques. Par exemple, le courage, l’abnégation, l’imagination, et peut être même un côté téméraire. L’utilisation des contes ne date pas d’hier pour préparer les enfants aux difficultés de la vie. Plusieurs fables ou contes d’époque parlaient déjà de la mort d’un être cher. Ou qu’il fallait se méfier des mauvaises intentions de certains. Ceux qui ont lu au primaire l’histoire avec le cheval miniature s’en souviennent. Ça portait sur les agressions sexuelles. Et qui ne se souvient pas de la mort de Bambi? Oui, c’était difficile, mais ça préparait au monde réel.

De nos jours, on regarde ce qui est mis de l’avant dans les librairies, et on se demande si les éditeurs, les libraires et les gouvernements qui subventionnent cette industrie sont vraiment sérieux dans leur délire. Par exemple, on voit sur plusieurs livres des couples homosexuels interraciaux. L’idée ce n’est pas de dénoncer qu’il existe des couples interraciaux, mais plutôt que l’idéologie antiraciste soit à ce point enfoncée dans la gorge.

Sur ces livres photographiés dans une librairie de Sherbrooke, on peut voir des activités relativement peu intéressantes pour des enfants : assister à une gay pride, ou bien au mariage entre deux hommes. Cela se fait questionner si l’idée derrière ces livres n’est pas d’imposer avant tout une idéologie politique, une vision du monde, que d’apprendre des valeurs aux enfants. L’ouverture d’esprit n’a pas attendu des couples gais interraciaux pour exister. Pas plus qu’il ne faut amener ses enfants à une parade de la fierté pour développer chez eux le goût des autres.

Il n’y a pas si longtemps, les livres parlaient de chasses au trésor, d’exploration des fonds marins, de l’espace, de la savane. Aujourd’hui ils doivent défendre des idéologies politiques. Et derrière ça, il y a les programmes gouvernementaux canadiens qui subventionnent en fonction des minorités mises de l’avant au nom de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (l’approche EDI).

La qualité de plus en plus médiocre des éditeurs se fait sentir depuis la vague woke qui déferle sur le Québec. Dans un autre article, j’aurai l’occasion de présenter le déclin des éditeurs de la gauche écosocialiste au Québec comme Écosociété, ou les libertaires de Lux. Mais revenons-en à nos moutons.

L’heure du conte par des drag queens est l’aboutissement d’une décennie de martèlement idéologique sur les enfants. Et bien sûr, la présence de ces énergumènes dans les émissions jeunesse, Netflix, Disney. N’importe quel régime totalitaire sait qu’il doit embrigader la jeunesse le plus tôt possible. C’est comme ça que nous avons vu que durant la révolution culturelle en Chine, des enfants dénonçaient leurs parents pour avoir eu des pensées contraires au régime.

Ou bien en Écosse l’infâme projet de loi de l’actuel premier ministre pakistanais d’origine qui voulait criminaliser les propos dits « haineux » dans les maisons, avec si nécessaire la dénonciation des parents par leurs enfants. Si nous n’en sommes pas à ce niveau au Québec, il demeure préoccupant que l’on souhaite forcer des parents à intégrer le logiciel progressiste avec leurs enfants. Sous peine éventuellement d’être jugés socialement. Ou bien pire avec la réforme annoncée de la DPJ par le gouvernement Legault. Là nous sommes dans un scénario dramatique, mais pensons maintenant à qui lit ces livres à leurs enfants.

La plupart des parents québécois sont des gens normaux, travailleurs, qui n’ont pas le luxe de s’imposer ces idéologies. C’est le concept des croyances de luxe. C’est-à-dire que les classes supérieures de la société vont essayer de se distinguer de la masse par des croyances qui seraient irréalistes pour le commun des mortels d’accepter.

Par exemple l’immigration massive ou l’accueil des migrants. Dans les quartiers pauvres, qui sont confrontés à la criminalité issue notamment de certaines communautés culturelles, l’accueil de plus de migrants est perçu à juste titre avec davantage de méfiance. Alors que les classes aisées peuvent se permettre d’accueillir plus de migrants, car déjà, ils ne les auront pas dans leur quartier. Ou bien profiteront des « bienfaits » de l’arrivée de ces gens. Par exemple l’ouverture de restaurants et épiceries exotiques, et bien sûr d’employés corvéables à souhait pour faire le ménage chez eux.

Les parents qui peuvent se permettre ce type de lectures avec leurs enfants sont probablement des classes urbaines professionnelles qui n’ont pas de besoins urgents à combler. C’est tellement gros qu’on a de la misère à croire qu’il n’y a aucun matraquage idéologique. Barbada ne doit pas attirer les enfants de Montréal-Nord, mais plutôt une clientèle de parents instruits et d’une certaine aisance matérielle qui doivent prouver quelque chose à leurs pairs.

À une certaine époque, les parents voulaient que leurs enfants jouent au hockey pour se distinguer socialement. Maintenant on se montre progressiste, « ouvert » sur le monde en amenant ses enfants dans des spectacles de drag queen, en les initiant au sexe ou bien en leur lisant des histoires de couples gais interraciaux. Ça flatte l’ego des parents. Les enfants, on ne sait pas. Pour le peu qu’on voit, ils sont l’air perplexes voire terrifiés. On a déjà vu mieux, disons. Mais cette vague « woke » devant la haine qui arrive finira par s’estomper. Comme une mauvaise parenthèse qui vieillira très mal.

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