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Radio-Canada est-elle devenue une poubelle?

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Cela est visible à tous les jours sur le site de Radio-Canada, et ses médias affiliés (Radio-Canada Première notamment) : des articles aux titres et sujets tous plus surréalistes les uns que les autres, se prenant parfaitement au sérieux. Des sujets sur la race, l’écriture inclusive, le féminisme et tout ce qui gravite généralement autour de la nébuleuse woke. Évidemment, avec un biais en faveur des partis de la gauche libérale. Essayons une modeste analyse sur ce qui ne tourne pas rond à Radio-Canada.

Dans la région de Québec, certaines radios privées ont hérité d’un surnom peu flatteur, soit celui de radio-poubelle. Ce terme surtout utilisé par les activistes pour disqualifier les animateurs et des propos qu’ils considèrent comme étant « misogynes, racistes et islamophobes ». Cette radio est également qualifiée de « populiste ». Or, peut-on accuser Radio-Canada d’être une radio (ou une télé) poubelle? La réponse courte : oui.

Radio-Canada utilise des titres provocateurs pour attirer des clics et générer la controverse. Depuis une dizaine d’années, nous assistons à l’émergence de formats vidéo courts destinés surtout à la jeunesse. Vous avez sûrement vu passer des vidéos des chaînes Brut ou Konbini sur Facebook. Ces « médias indépendants » (en réalité financés par des multinationales) montrent souvent des sujets controversés, qui sont immédiatement attaqués par des gens de toutes tendances politiques. Ainsi, ils génèrent du clic et l’algorithme aime ça.

Bien, Radio-Canada fait la même chose. Ça date déjà un peu, mais Vice, l’entreprise anglo-montréalaise qui prétend montrer la contre-culture, s’est essayée dans le monde entier, et notamment au Québec en français. Si cela a été un échec, Radio-Canada s’en est largement inspirée (notamment en engageant le journaliste de Vice Québec Simon Couture) en créant Rad. Mais aussi en faisant des reportages tous plus délirants les uns que les autres.

Le dernier cas d’école en date : le « peu de diversité dans le monde des microbrasseries »! Rien que ça! Il est dit que la réalisatrice « Sharon Ruyter aime la bière, mais elle ne se reconnaît pas dans la publicité et les établissements brassicoles albertains ». Est-ce vraiment là une nouvelle pertinente dans le monde d’aujourd’hui? À l’aube d’une troisième guerre mondiale, d’une crise énergétique majeure?

Le pire c’est que des « nouvelles » comme ça, il y en a plein. Mais c’est justement ce que recherche Radio-Canada. Une théorie serait qu’il y a eu une radicalisation de la « boîte » peu après l’élection de Justin Trudeau, et aussi les départs à la retraite de nombreux journalistes plus professionnels. Radio-Canada n’oublie pas le fait que Stephen Harper a voulu couper dans leur financement. Ils ont ainsi une dent contre les conservateurs.

Pierre Poilievre a eu raison de demander à Elon Musk de mettre une mention « financée par le gouvernement canadien » sur le compte Twitter de CBC. Malheureusement, suite à la crise du bacon de la boîte préférée des libéraux, et une association de médias internationaux, les mentions de financement étatique des médias étrangers ne sont plus du tout mentionnées sur aucun compte Twitter. Les propagandistes du Parti communiste chinois s’en réjouissent. Qui aurait cru à un effet papillon avec les déclarations de Pierre Poilievre, qui ainsi favoriserait les médias du Kremlin et du PCC?

Cela demeure que Radio-Canada est hautement problématique. Car ils retirent 69% de leur financement de la part du gouvernement canadien, c’est-à-dire les taxes et les impôts de tout le monde. Et cela inclut bien sûr les gens intolérants des régions, les rednecks du pétrole, les islamophobes, les nationalistes québécois et le monde peu diversifié des microbrasseries! Une vraie blague! Définançons Radio-Canada!

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