C’est un euphémisme de dire que l’environnement est devenu l’un des sujets les plus discutés par nos politiciens et parmi la population en général. Certains ont des discours catastrophistes sur le réchauffement climatique, sur le nucléaire, les pesticides ou les OGM. Pourtant, a-t-on déjà pensé que les chercheurs doivent pouvoir faire leur travail? Il est probable que les politiques sabotent des gens de bonne volonté de par leur déconnexion du réel. Faisons le tour de quelques points sur la science et l’environnement.
Il est probable que le nucléaire fasse son grand retour au Québec, après avoir été aboli par le gouvernement de Pauline Marois. On se disait à l’époque le nucléaire, ça coûtait cher, et que le risque n’en valait pas la chandelle. C’était aussi l’époque de la catastrophe de Fukushima. Pourtant, avec le recul, c’était une faute stratégique majeure pour Hydro-Québec, qui a probablement depuis pris du retard sur les nouvelles technologies nucléaires beaucoup plus sûres.
Les nouveaux réacteurs ne peuvent entrer en fusion ou exploser. L’époque de Tchernobyl est bien loin derrière nous. De même, même si les catastrophes nucléaires marquent l’imaginaire, elles demeurent anecdotiques dans l’histoire. Ainsi, pour Fukushima, personne n’est mort de l’effet des radiations. Tchernobyl, c’est une autre histoire. Mais il faut rappeler que l’Union soviétique à l’époque ne faisait pas grand cas de la santé et sécurité au travail, voire de la vie tout court. Cela est différent dans nos pays développés et démocratiques.
De même, en parlant avec un ami originaire d’un milieu paysan, il m’affirmait que son cousin était contre l’interdiction des pesticides. Le point est que les pesticides font gagner beaucoup de temps, qu’ils permettent de nourrir plus de gens, et que les méthodes dites « biologiques » sont bien plus coûteuses en temps et en énergie. Il faudra recruter plus de travailleurs dans un secteur en pénurie chronique de personnel.
On doit laisser les scientifiques faire leur travail. S’il y a déjà eu des abus par le passé, des journalistes d’investigation veillent au grain, et les entreprises n’aiment pas se retrouver devant le feu des projecteurs. De nouvelles générations de produits pour l’agriculture sont sur le marché, et les techniques s’améliorent. De même pour le bien être animal, les normes sont sévères. Ou sont appelées à le devenir.
Tout comme que les OGM peuvent sauver des vies en permettant une agriculture plus productive dans des milieux arides. Le lobbying écologiste a probablement tué énormément par sa pression sur nos gouvernements pour interdire totalement les OGM. Connaissez-vous le scandale entre Greenpeace et le riz doré? Ça vaut le coût de se renseigner. Les lobbys écologistes ne sont pas blancs comme neige. Tout comme l’on a trop tendance à démoniser les industries en général.
Parlons également du secteur énergétique. Bien sûr, c’est de faire le lien entre le « réchauffement climatique » et le pétrole. Ce que les médias ne disent pas, c’est qu’il y a des technologies maintenant pour capter le carbone. Et que la volonté de nos gouvernements de passer au tout électrique est juste impossible. Comment nos gouvernements pensent que l’on aura tous des autos électriques alors que nous sommes en pénurie d’électricité? Les pannes sont monnaie courante, et cela n’ira pas en s’améliorant dans l’avenir.
La réalité, c’est que les gens ne veulent pas réduire leur confort. Les écologistes devraient oublier d’imposer la décroissance comme agenda politique pour nos sociétés. Les gens paient des impôts, travaillent, et espèrent en échange jouir d’un confort matériel. Par exemple, le simple fait de prendre une douche chaude. Peut-on vraiment leur reprocher? C’est la même chose pour les pays en voie de développement. En Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient, des gens accèdent à un confort occidental après en avoir bavé pendant des siècles. Peut-on vraiment leur dire de renoncer à l’achat d’une voiture? Ou que le chauffage chez eux détruit la planète? Ce n’est pas sérieux, voyons.
Laissons la chance aux coureurs. Les scientifiques sont des milliers à travailler sur des technologies qui sauveront des vies, et aussi la planète. Vous avez entendu parler d’Ozempic? C’est une véritable révolution dans le traitement du diabète, mais aussi de l’obésité. Dans un futur pas si lointain, on pourra soigner les personnes obèses qui souffrent de comorbidités. Épargnant des milliards de dollars au système de santé. Sans l’industrie pharmaceutique, cela n’aurait pas été possible. Tout comme il faut laisser une chance aux industries de l’agroalimentaire et de l’énergie. Cela ne serait pas possible avec la décroissance.