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Si vous souhaitez trouver l’amour, évitez de dire que vous êtes communiste ou trumpiste

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Traduit de l’anglais. Article de Aditi Shrikant publié le 25 novembre 2023 sur le site de CNBC.

Selon une récente enquête menée par Change Research, le principal signal d’alarme pour les hommes est l’appartenance d’une personne à la mouvance communiste. Un nombre impressionnant de 64 % d’entre eux ont déclaré que ce penchant politique les rebuterait.

Le communisme est une idéologie d’extrême gauche qui prône la propriété collective de toutes les richesses et de tous les biens.

L’absence de passe-temps arrive en deuxième position, suivie par le fait de s’identifier comme « républicain MAGA ». L’enquête ne précise pas l’orientation sexuelle des personnes interrogées.

Plus de la moitié des femmes (55 %) ont déclaré que le fait de s’identifier comme communiste était un signal d’alarme, mais d’autres positions sociopolitiques étaient plus problématiques.

Un partenaire potentiel affirmant qu’il n’y a que deux sexes ou que « toutes les vies comptent » sont deux signaux d’alarme plus importants que le fait d’être communiste, tout comme le fait de ne pas avoir de passe-temps.

Le fait d’être un « Républicain MAGA » a été le plus grand signal d’alarme, 76 % des femmes déclarant que ce n’était pas une caractéristique souhaitable.

Les résultats de l’enquête témoignent d’une tendance plus générale selon laquelle les hommes et les femmes ont des opinions politiques de plus en plus divergentes. En 2021, 44 % des femmes s’identifiaient comme libérales, contre seulement 25 % des hommes, selon l’enquête Survey for American Life.

Il y a dix ans, 30 % des femmes et 27 % des hommes s’identifiaient comme libéraux.

À mesure que ce fossé se creuse, il devient de plus en plus difficile d’imaginer sortir avec quelqu’un qui se situe de part et d’autre de ce fossé.

Si vous voyez « conservateur » ou « libéral » sur un profil de rencontre, vous y associez toute une série d’autres convictions, explique Daniel Cox, directeur et fondateur du Survey Center on American Life (Centre d’enquête sur la vie américaine).

« Dans les années 90, il y avait beaucoup de républicains modérés et de républicains libéraux. Les catégories politiques ne correspondaient pas aux catégories idéologiques de manière aussi nette qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, votre opinion sur l’avortement détermine votre opinion sur le mariage homosexuel, la diversité et la guerre en Ukraine ».

Selon Cynthia Peacock, professeur associé au collège des sciences de la communication et de l’information de l’université d’Alabama, la politique s’infiltre également dans les habitudes quotidiennes. Ses recherches portent sur la communication politique, la partisanerie et la polarisation.

« La politique est liée à ce que les gens mangent ou ne mangent pas, aux émissions de télévision qu’ils regardent et aux podcasts qu’ils écoutent », explique-t-elle. C’est un raccourci. Et c’est peut-être un raccourci qui vaut la peine d’être pris. Peacock a récemment publié un article sur l’influence des différences politiques sur la satisfaction des relations. Malgré le vieil adage selon lequel « les opposés s’attirent », la plupart des gens aiment fréquenter des personnes qui leur ressemblent.

« Nos recherches nous ont permis de constater que lorsque les gens ont un partenaire qui ne partage pas leurs opinions politiques, ils sont généralement moins satisfaits de leur relation et plus susceptibles d’avoir des conflits intenses », explique-t-elle.

Daniel Huff, ancien conseiller de la Maison Blanche de Donald Trump et fondateur de The Right Stuff, une application de rencontres pour les conservateurs, explique que le fait de partager sa carrière et son appartenance à un parti lors d’un rendez-vous a provoqué un certain malaise.

Lorsqu’il travaillait à Washington pour l’ancien président, M. Huff, âgé d’une quarantaine d’années, a rencontré une femme pour ce qu’il appelle « le record du rendez-vous le plus court de tous les temps ». Après lui avoir dit ce qu’il faisait dans la vie, elle s’est levée et est partie.

« Elle n’avait même pas bu une gorgée de vin », raconte-t-il. « C’était un rendez-vous qui n’a duré que deux minutes ».

Alors qu’il était autrefois plus ouvert à sortir avec des personnes qui ne partageaient pas ses idées politiques, il s’en éloigne aujourd’hui.

« Une partie de cette attitude est dictée par la nécessité », explique-t-il. « Je suis peut-être prêt à l’envisager, mais les gens de gauche ne le sont pas. Les rencontres sont déjà assez difficiles sans ajouter un élément supplémentaire qui est devenu très important pour les gens ».

Il aimerait que ses positions politiques importent moins que ses habitudes quotidiennes.

On pourrait penser que le quotidien est plus important que la question « Quelle est votre opinion sur la construction d’un mur ? Cela n’a pas d’incidence sur notre vie quotidienne », déclare-t-il.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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