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Soupçons de sabotages sur le gazoduc Nord-Stream en Mer Baltique!

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Trois importantes fuites de gaz ont été détectées dans les dernières heures sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique. Des explosions auraient été enregistrées par l’institut sismique suédois et la nature hautement improbable des trois fuites simultanées au même endroit alimentent des soupçons de sabotage.

Depuis des mois, le géant russe Gazprom qui opère ces gazoducs les avait mis aux arrêts en représailles contre les sanctions imposées à la Russie à cause de la guerre en Ukraine, néanmoins ils contenaient toujours une quantité substantielle de gaz.

Les fuites, précédés d’explosions, se situeraient à proximité de l’île danoise de Bornholm dans les zones exclusives du Danemark et de la Suède et produiraient des bouillonnements visibles de la surface de la mer Baltique.

Malgré de nombreux soupçons qui pointent vers la Russie, Moscou s’est affirmé « extrêmement préoccupé » et a reconnu la possibilité d’un sabotage. Un porte-parole y va du même sens, affirmant que la situation sort nettement de l’ordinaire.

De Kiev, en Ukraine, on accuse ouvertement la Russie « d’attaque terroriste planifiée » alors que de la Pologne, le premier ministre Mateusz Morawiecki – qui inaugurait justement un nouveau gazoduc entre la Norvège et son pays – affirme qu’il s’agit clairement d’un sabotage annonçant une nouvelle étape de la guerre Ukrainienne sans pour autant pointer directement la Russie.

Pour ce qui est de l’Allemagne, des sources proches du gouvernement affirment qu’on exclurait l’idée d’une coïncidence et prioriserait la piste d’une attaque ciblée.

Il est à noter que la chose demeurera sans grand danger pour l’écosystème maritime mais que le gaz ayant fuité contribuera évidemment à l’effet de serre.

Ces bris simultanés se produisent à un moment de grandes inquiétudes en Europe en raison de la crise énergétique. L’hiver qui approche s’annonce particulièrement difficile pour le continent, et au-delà des coupures énergétiques de l’inflation et d’une récession à venir, on craint de plus en plus que la situation n’entraîne d’importants désordres sociaux.

L’escalade guerrière en Ukraine ne semble pas non plus sur le point de s’arrêter avec notamment la mobilisation en fin de semaine dernière de 300 000 réservistes en Russie.

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