Horacio Arruda

Pendant deux mois et demi, le directeur de la Santé publique, Horacio Arruda nous a imposé un confinement généralisé. Il disait faire cela pour protéger les personnes âgées. On sait maintenant que ce fut un échec.

Jeudi lors de la conférence de presse quotidienne le directeur national de santé publique du Québec, le Dr Horacio Arruda a déclaré qu’il n’y aura pas de « confinement total » s’il y devait avoir une deuxième vague de COVID-19.

À la mi-mars, la pandémie de coronavirus a frappé le Québec de plein fouet. Afin de se protéger du virus chinois, le gouvernement de la CAQ a mis en place un plan de confinement généralisé. Tous les commerces non essentiels ont fermé leurs portes.

La semaine dernière fut plutôt riche en matière de dérapages. La distanciation sociale étant à privilégier, qu’en est-il des couples qui n’habitent pas la même demeure ? Mon fil d’actualité ainsi que quelques nouvelles m’ont amené à réfléchir à ce confinement, aux limites de l’État ainsi qu’au gros bon sens qui devrait prévaloir.

ur les ondes de Maurais Live, sur les ondes de CHOI radio X, le professeur de philosophie au Cégep Garneau, Frédéric Tétu, estime que la politique de distanciation du gouvernement Legault, de deux mètres entre individus, n’est pas adéquate pour combattre le virus.

Depuis plusieurs jours, si ce n’est depuis le premier point de presse du premier ministre François Legault, des journalistes ne cessent de le questionner sur les scénarios de la courbe de propagation de la COVID-19, dont se sert la Santé publique pour préparer ses directives.

On va se le dire, nous aimons tous le Dr Arruda. Les Québécoises et Québécois que nous sommes l’aiment d’amour ! Mais pourquoi nous l’aimons autant ? Tout simplement parce qu’il y a des leadeurs et des gestionnaires. Pourquoi certains politiciens, certaines personnalités nous attirent davantage ? Parce qu’ils ont des traits de personnalité qui mobilisent, animent et qui ont pour effet de nous amener à adhérer à une vision commune. La leur en occurrence.

Jusqu’à tout récemment, on pouvait dire que l’humour était « […] un phénomène socioculturel révélateur de l’évolution des mentalités québécoises, mais pourtant négligé par l’intelligentsia ». Aujourd’hui, tant le premier ministre que le directeur national de la santé publique y ont recours pour faire passer la pilule. On n’a qu’à penser aux claques de Horacio Arruda et à la chanson de Jean-Pierre Ferland que François Legault a citée. M. Legault et M. Arruda savent, tous deux, que l’humour fait non seulement partie de notre identité, mais qu’il est aussi considéré comme notre sport national.