Les élus de l’Assemblée nationale sont tous de fiers représentants du dogme de la pensée unique. Il est temps qu’on débatte de sujets qui ont été trop longtemps censurés.
Opposition
Face à ce constat si déprimant, pourquoi l’opposition ne deviendrait-elle pas la voix de ceux qui sont laissés pour compte ? A-t-elle peur d’être accusée de faire de la récupération politique ?
Règle générale, une crise comporte quatre phases. La première, la phase héroïque, où les leaders prennent en charge la situation avec courage et bienveillance. On se retrousse les manches, on attaque bravement le problème pour y remédier. Ensuite, vient la phase de la lune de miel. C’est là que l’on voit l’efficacité de ses mesures. Les choses bougent, on a confiance et tout le monde coopère. Or, vient un temps où la patience de tout un chacun est mise à rude épreuve, la lune de miel est terminée, et c’est la désillusion. C’est la troisième phase. Les plaintes affluent, et les critiques des partis de l’opposition se font entendre. Ceux-ci ont un choix à faire, répliquer pour construire et aider, ou contester en opportunistes. Enfin, la quatrième phase, c’est la reconstruction.