Ainsi, le Parti libéral du Québec a couronné une femme noire montréalaise, ex-présidente de la Coalition Avenir Québec et ancienne ministre de l’économie, pour le diriger. Dominique Anglade dirige désormais un parti qui a refusé d’utiliser l’opportunité qu’est une course au leadership pour se remettre en question. Si le Parti conservateur du Canada, notamment, a été capable d’avoir une course à la chefferie en 2016 — 2017, le PLQ se sera révélé incapable de faire un tel exercice démocratique. Est-ce qu’un tel parti dispose de chances pour la prochaine élection de 2022 ? Voyons ensemble les raisons qui me permettent d’en douter.