Les tarifs imposés par les États-Unis ne sont pas une simple fluctuation économique : ils sont un coup direct à notre compétitivité. Face à cette réalité brutale, le Québec ne peut pas se permettre de rester passif. Il est temps d’agir avec audace, d’accélérer nos projets économiques et d’éliminer les obstacles qui freinent notre prospérité. La relance passe par un retour à l’essentiel : l’exploitation de nos ressources, des ententes commerciales stratégiques et une déréglementation radicale.
Relancer sans plus attendre le secteur des hydrocarbures
Le Québec dort sur un trésor énergétique inexploité. GNL Québec, le terminal de Bécancour, le projet Rabaska, l’extension d’Énergie-Est, le pétrole d’Anticosti, les schistes d’Utica : tous ces projets doivent être relancés immédiatement.
Pourquoi ? Parce que le marché est prêt. L’Europe cherche désespérément à se détacher du gaz russe, et nos hydrocarbures pourraient répondre à cette demande. Nous avons le potentiel de devenir un acteur majeur du marché mondial, mais chaque jour perdu est une opportunité qui s’envole.
Nos partenaires européens cherchent une alternative fiable à leurs importations énergétiques actuelles. Pendant que d’autres pays saisissent cette occasion, le Québec reste paralysé par l’idéologie et l’inaction. Il est urgent de négocier des ententes de long terme pour exporter notre gaz et notre pétrole. Non seulement cela assurerait notre propre croissance économique, mais cela renforcerait aussi nos liens commerciaux avec l’Europe, solidifiant notre position sur l’échiquier international.
Dé-réglementer radicalement l’économie
Si le Québec veut redevenir compétitif, il faut alléger drastiquement le fardeau réglementaire qui étouffe les entreprises. Trop souvent, les entrepreneurs doivent composer avec une bureaucratie envahissante : permis multiples, études d’impact interminables, normes excessives. L’État doit simplifier les processus d’approbation pour les projets industriels et énergétiques, réduire les délais d’octroi de permis et limiter le pouvoir des groupes de pression qui retardent le développement économique.
Une réforme ambitieuse devrait inclure :
- L’élimination des barrières administratives inutiles qui freinent les investissements privés.
- La réduction des délais pour obtenir des permis de construction et d’exploitation.
- La simplification des normes environnementales sans compromettre leur efficacité.
- L’abolition des exigences superflues en matière de conformité légale et réglementaire.
Réduire les taxes, impôts et la bureaucratie
Tout le monde aime les coupes d’impôts et de taxes, mais la meilleure manière de stimuler l’économie en profondeur, c’est d’alléger la pression fiscale et administrative sur les entreprises. Le gouvernement doit s’attaquer aux taxes interprovinciales qui nuisent aux échanges commerciaux avec le reste du Canada et à l’inflation des coûts pour les entrepreneurs.
De plus, la bureaucratie doit être rationalisée. Trop d’argent est englouti dans des programmes inefficaces, dans la multiplication des organismes gouvernementaux et dans des postes administratifs inutiles. Il faut revoir nos priorités et couper dans les programmes les moins productifs pour rediriger les fonds vers des secteurs où ils auront un impact réel sur la prospérité.
L’interventionnisme ne sauvera pas l’économie
La pire chose à faire en ce moment serait de s’inspirer de l’interventionnisme étatique et de la signature de chèques d’aides comme cela a été fait durant la pandémie. Les idées de boycotts et d’achat local ne sont que des mesures passives de privation. L’économie québécoise ne doit pas être passive ; elle doit être proactive. Il est temps d’adopter des politiques ambitieuses qui favorisent la compétitivité, encouragent l’investissement et assurent notre prospérité à long terme.