Le dirigeant de la Banque Royale du Canada (RBC), Michael Fortier, a été victime d’éco-terroriste cette nuit alors que deux véhicules ont été incendiés à son domicile.
L’acte a été revendiqué politiquement. Il s’agit de s’opposer au gazoduc Coastal GasLink, en Colombie Britannique, dont RBC fait partie des investisseurs.
« Cette nuit-là, les flammes d’un engin incendiaire se propageaient vers le bloc moteur de son Jaguar stationné devant chez lui », peut-on lire sur le site Montreal Contre-information, un nid à terroristes d’extrême-gauche. « Cet acte est en solidarité avec les défenseur.e.s de la terre Wet’suwet’en et avec tou.te.s les combattant.e.s de l’industrie extractive. »
Pendant que les autochtones veulent des emplois bien rémunérés, les anarchistes attaquent les créateurs d’emplois. Ils préfèrent la voix des fameux »chefs héréditaires » qui n’ont pas besoin de travailler pour vivre et font leur pain et leur beurre de la misère de leur communauté.
Aucune arrestation n’a eu lieu pour le moment. Les »crottés », pour reprendre une expression déjà utilisé dans certains rapports de police en 2012, ont réussi à s’en sortir.
« Pour l’instant, il n’y a rien de suspect qui a été trouvé, mais ça a quand même été envoyé pour être expertisé parce qu’on s’explique mal pourquoi les incendies auraient débuté », dit le relationniste de la police de Montréal, Raphaël Bergeron.
Il ne s’agit pas du premier acte de terrorisme perpétré contre RBC. Des bureaux de la banque à la Place Ville Marie ont été attaqué au cours des derniers mois.
Invitée à réagir, Amnistie internationale a indiqué par courriel être contre « contre toute violence, que ce soit envers des personnes ou envers des lieux tels que des domiciles ». L’organisation a demandé à maintes reprises la suspension des travaux de construction du gazoduc, citant des violations des droits des Autochtones sur le territoire. Bref, il faut plier aux terroristes !