Par Cosmin Dzsurdzsa
Le Premier ministre Justin Trudeau a rouvert le chemin Roxham aux immigrsants illégaux après la fermeture du point d’entrée non autorisé en raison de la pandémie de COVID-19.
Selon CBC News, l’interdiction, qui était en vigueur depuis mars 2020, a été levée par les libéraux dimanche après avoir invoqué l’amélioration des résultats en matière de santé publique.
Les personnes qui espèrent traverser pourront désormais entrer au Canada et voir leur demande d’asile ou de statut de réfugié évaluée par les agents frontaliers.
Maintenant que l’interdiction est levée, les Canadiens peuvent s’attendre à une augmentation du nombre de demandeurs d’asile cherchant à entrer au Canada.
En avril, la Cour d’appel fédérale a statué que le gouvernement canadien pouvait refouler les demandeurs d’asile des États-Unis et que cela ne violait pas la Charte des droits et libertés.
Dans une décision unanime sur l’accord sur les tiers pays sûrs, qui précise si les demandes d’asile peuvent être faites à partir des deux pays voisins, un panel de trois juges a jugé la loi constitutionnelle.
« Les personnes qui arrivent aux États-Unis doivent demander le statut de réfugié aux États-Unis en vertu de la loi américaine. Ils ne peuvent pas quitter les États-Unis et demander le statut de réfugié au Canada à un point d’entrée terrestre. S’ils le font, le Canada peut refuser d’examiner leur demande de statut de réfugié et, s’ils n’ont aucun autre motif légal de rester au Canada, les renvoyer aux États-Unis », peut-on lire dans la décision.
Selon l’accord, le Canada peut refuser les demandeurs d’asile qui arrivent des États-Unis.
Le jugement a accordé une prolongation de six mois à l’accord et un futur procès devrait régler son statut.
Les statistiques de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada révèlent que le Canada a accueilli près de 60 000 demandeurs d’asile qui ont traversé à des postes frontaliers illégaux depuis février 2017.
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