L’année tire à sa fin. On se demande presque comment nous avons réussi à nous en sortir une fois de plus. Pourtant, nous l’avons fait. Nous sommes moins riches qu’avant, moins unis, mais il faut dire que la dernière année fut intense. Le gouvernement aura prouvé son incapacité à trouver des solutions pérennes à des problèmes qu’il a créées. Sa nouvelle idée : donner un « congé » de TPS, mais temporairement. Pourquoi ne pas tout simplement l’abolir? Si le but était réellement d’aider?
Justin Trudeau a vécu une fin d’année difficile. Sa vice-première ministre a démissionné du cabinet, personne ne souhaite prendre la relève du ministère des Finances. Par contre, réjouissons-nous : nous pourrons sauver quelques cennes sur la bière et les repas au Burger King. Avec son congé de TPS sur des trucs souvent non essentiels, Trudeau a seulement rendu la vie plus compliquée à nos commerçants.
Pour nous faire épargner quelques misérables dollars. Sur la malbouffe. L’alcool aussi, mais attention, il faut que ça soit en bas de 7%. Il ne faudrait pas trop en demander au gouvernement. Nous finissons l’année avec un goût amer en bouche comme une mauvaise bière de la brasserie Molson. Le repas dans une chaîne de fast food a quant à lui augmenté de 40% des dernières années. Pourtant, nous devrions nous réjouir du congé de TPS.
Le gouvernement est un peu comme l’industrie pharmaceutique. Il crée un problème, ou bien l’amplifie. Et prétends par après avoir la solution à celui-ci en sortant de nouvelles pilules. 2024 aura été l’année où le gouvernement dira vouloir réparer les problèmes qu’il a lui-même créé. Pourtant, rien n’indique qu’un congé temporaire de TPS puisse soulager la souffrance financière de la population canadienne et québécoise.
Il faudra du courage pour affronter l’ouragan Donald Trump, qui entrera en poste officiellement le 20 janvier. Nous n’avons pas de leader fort pour affronter la tempête qui vient. Par contre, nous avons droit à des rabais sur nos hamburgers. Et sur notre caisse de 24. Si le père Noël agissait comme ça, il serait immédiatement renvoyé. Mais puisque c’est Justin Trudeau, nous devrons encore patienter.
Ce gouvernement, c’est l’apanage des mauvaises idées qui semblaient déjà totalement farfelues au départ. Un « congé » de TPS pendant deux mois, sur des produits inutiles pour la plupart, ou même parfois nuisibles. Mais pas de mesures en vue de l’abolir complètement? Si le gouvernement tenait absolument à nous faire un cadeau de Noël, il aurait pu abolir tout simplement la taxe sur les produits et services.
Peut-être sinon qu’une réduction drastique des taxes sur l’essence aurait pu être une idée également? Ben non. C’est trop demander. Nous mettons de l’essence à toutes les semaines dans nos autos. C’est un poste de dépense important. Particulièrement pour les entrepreneurs. Qui eux sont pris à la gorge par le coût des matériaux et de la main d’œuvre. Pendant ce temps, les ministres libéraux ne mettent pas l’essence eux-mêmes dans leur véhicule de fonction.
On raisonne avec un esprit logique, pourtant, ce n’est pas ce qui semble être le cas chez ceux qui nous dirigent. C’est à dire le camp du bien. Celui opposé à la haine sous toutes ses formes. Non seulement Justin se sera déguisé au fil des années en Lawrence d’Arabie, en danseur Bollywood, en « indien de centre d’achat » avec des plumes, voilà qu’il se déguise pour l’occasion en Père Noël. Qui dans la vie réelle aurait dû perdre sa job bien avant.