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Trudeau: un émissaire du mondialisme à New York

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À l’occasion de sa visite à New York pour participer au Sommet de l’avenir et à l’Assemblée générale des Nations Unies, Justin Trudeau s’est également rendu dans le quartier des théâtres de Manhattan, car il était invité au Late Show de Stephen Colbert. L’animateur/humoriste lui a réservé une entrevue des plus complaisantes devant un studio rempli de partisans Démocrates enthousiastes – qui ont pu lui faire oublier sa forte impopularité pendant 20 minutes. À l’international [et notamment au sud de la frontière], Trudeau est présenté comme une figure de proue du progressisme, qui reflète l’air du temps et symbolise « l’ouverture » à la diversité. Son image « cool » sert à vendre le mondialisme insidieusement, sans jamais le nommer pour autant.

L’entretien très superficiel relevait du showbusiness. Il ne fallait évidemment pas s’attendre à une discussion sur le fond, ni à ce que Justin Trudeau soit le moindrement défié. Il a pu répéter quelques formules vides et passe-partout tout en laissant entrevoir des chaussettes bigarrées qui font sa marque de commerce.

Pour expliquer ce qui distingue son pays des États-Unis, Trudeau a dit ceci: « Le Canada […] c’est une diversité de personnes venant de tous les horizons possibles qui se rassemblent. Et, un peu différent du creuset des États-Unis, où tout le monde devient Américain, nous essayons de célébrer les différences. Les gens conservent leurs cultures et leurs langues ». Ainsi, pour Justin Trudeau, toute différence devient de facto positive. Cette mosaïque de différences, autrement appelée « diversité » serait un atout à rechercher et à entretenir inconditionnellement.

Jamais le Canada n’a connu un premier ministre aussi fervent du modèle de gestion multiculturaliste. Couplée à l’immigration massive, cette vision ne peut conduire qu’à l’effacement des peuples fondateurs, en premier lieu celui de la nation canadienne française.

Trudeau s’est ensuite vanté d’avoir été élu Premier Ministre trois fois consécutives, expliquant qu’à part lui et son père auparavant, il fallait remonter loin dans le temps pour en voir d’autres ayant réalisé pareil exploit. Pourtant, Stephen Harper, son prédécesseur immédiat, avait aussi été élu trois fois de suite, exactement dans les mêmes circonstances, soit deux fois à la tête d’un gouvernement minoritaire. Jean Chrétien s’était également fait élire trois fois de suite, mais majoritaire lui – comme quoi, il ne faut vraiment pas remontrer si loin en arrière. Cette affirmation erronée n’a évidemment pas beaucoup d’importance, mais saute aux yeux de quiconque a moindrement suivi l’actualité politique canadienne des 25 dernières années.

Lorsque Colbert a mentionné l’écart qui le place 17 points derrière son principal rival [c’est 19 points, en fait], Trudeau a réaffirmé le besoin de continuer à « combattre les changements climatiques ». Comme quoi, peu importe l’impopularité de ses politiques, il n’envisage pas de faire marche arrière, ni même de les assouplir.

Les émissions de fin de soirée à la télévision américaine sont devenues des diffuseurs de propagande pour l’establishment politique. Avec la complicité du gratin artistique, on y dénigre Donald Trump et l’Amérique profonde quatre soirs par semaine à partir de 23:30. Il allait de soi qu’à l’occasion du passage de Justin Trudeau, on déplore la montée de l’extrême droite et du fascisme en Occident, plus précisément en Amérique du Nord, y compris au Canada. Colbert présente Pierre Poilievre comme étant un « Trump canadien », ce qui venant de lui équivaut à une insulte en lui collant l’étiquette d’extrême droite.

Ceux qui accusent leurs adversaires d’avoir des aspirations fascistes sont les plus enclins à adopter des mesures autoritaristes, qu’il s’agisse de l’imposition d’un passeport vaccinal lors de la crise COVID, du contrôle exercé sur l’internet ou des mesures pour contenir les émissions de carbone. D’interdire la vente de véhicules neufs à essence et diesel d’ici 2035 est une mesure liberticide, et ce n’est pas une initiative défendue par le camp conservateur/populiste que les médias se plaisent à désigner d’extrême droite.

Trudeau était justement à New York pour appuyer l’adoption du Pacte pour l’avenir de l’ONU. Ce document détaille 56 actions différentes réparties dans des volets touchant au développement durable, à la sécurité et à la gouvernance mondiale, y compris en lien à la gestion du numérique. Il comprend un Pacte numérique mondial conçu pour s’assurer que l’innovation technologique soit alignée avec les « besoins de la communauté internationale », tout en prévenant les risques potentiels liés à l’usage des technologies numériques comme les cyberattaques ou la « désinformation ». Il est question de « moderniser » la gouvernance mondiale en intégrant la dimension numérique dans les politiques globales, afin de mieux encadrer le développement technologique.

Derrière le beau langage de l’Agenda 2030 pour le développement durable et du pacte pour l’avenir, il y a une volonté de contrôle supranational. Autrement dit, le document annonce le renforcement des structures de gouvernance mondiale avec plus de contraintes pour combattre les changements climatiques, plus de surveillance et de censure sur les réseaux sociaux, et la réglementation de l’intelligence artificielle.

À l’Assemblée générale de l’ONU, l’Argentine a rejeté le Pacte pour l’Avenir. Le président Javier Milei avait déjà déclaré qu’il ne souscrirait pas à un agenda globaliste qui limite la souveraineté sociale et économique de l’Argentine. Son administration a tenu parole. Donald Trump n’aurait pas appuyé un tel accord non plus, ce qui peut expliquer l’empressement du camp mondialiste d’agir avant les élections.

Inversement, avec un grand allié de la vision et des politiques promues par le Forum Économique Mondial comme PM, le Canada ne pourrait pas se trouver davantage dans le giron mondialiste. Tant que la Chambre des Communes cautionnera le prolongement de son gouvernement minoritaire, Trudeau va continuer de représenter le Canada à l’international comme s’il était majoritaire, que ce soit face à l’ONU ou au G7. Devant l’Assemblée générale des Nations Unies, il vient justement d’engager le Canada à investir 5 milliards de dollars pour financer des initiatives globales dans la lutte contre les changements climatiques.

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