Un agent de sécurité engagé par le gouvernement fédéral pour effectuer des contrôles de quarantaine a été accusé d’agression sexuelle.
Selon la police régionale de Halton, un agent de sécurité de 27 ans a tenté d’extorquer de l’argent à une femme lors d’un contrôle de conformité à la quarantaine à Oakville, en Ontario, avant de l’agresser sexuellement.
« L’enquête policière a révélé que le 18 février 2021, l’accusé s’est rendu dans une résidence d’Oakville pour effectuer un contrôle de conformité à la quarantaine », peut-on lire dans la déclaration.
« L’accusé a informé la victime quelle était en violation de l’ordre de quarantaine et a exigé qu’une amende soit payée en espèces. Lorsque la victime a refusé de payer, elle a été agressée sexuellement par l’accusé ».
Selon la police, l’accusé est employé par une entreprise de sécurité privée que l’Agence de santé publique du Canada a engagée pour contacter et suivre les personnes en quarantaine. La police souhaite rappeler au public que les agents de quarantaine sous contrat ne sont pas des membres des forces de l’ordre et ne peuvent pas émettre de contraventions ou procéder à des arrestations.
« Le 23 février 2021, les agents de la HRPS, au sein de l’Unité des abus et des agressions sexuelles contre les enfants, ont localisé et arrêté Hemant, 27 ans, de Hamilton. La police ne divulguera pas le nom de la société de sécurité qui emploie Hemant, mais peut confirmer qu’il a été suspendu ».
L’accusé doit comparaître au tribunal le 23 mars à Milton, en Ontario.
En janvier, l’administrateur en chef de la santé publique, le Dr Theresa Tam, a annoncé que des « entrepreneurs de sécurité » étaient engagés pour assurer le respect des règles de quarantaine dans 35 villes canadiennes.
Une affaire d’agression sexuelle s’est également produite à Montréal cette semaine. Un homme a été accusé d’agression sexuelle après un incident survenu dans un hôtel de quarantaine COVID-19 de Montréal.
Selon CTV News, l’homme serait entré dans la chambre d’une femme, aurait refusé d’en sortir, se serait déshabillé partiellement et aurait touché la femme contre son gré. Il est parti lorsqu’elle a menacé de crier.
Robert Shakory fait face à un chef d’accusation d’agression sexuelle, un chef d’accusation d’entrée par effraction et un chef d’accusation de harcèlement criminel. Il doit comparaître au tribunal le 3 mai.
L’Agence de santé publique du Canada s’est déclarée très préoccupée par cette allégation et travaille avec l’hôtel et les forces de l’ordre.
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