Un assistant sénior de la fondation Clinton et de Hillary Clinton, Justin Cooper, a participé à l’organisation d’une levée de fonds à New-York pour le Parti Libéral de Justin Trudeau, rapporte TNC News.
Cooper, l’assistant des Clinton, était connu pour sa part de responsabilité dans la mise en place d’un serveur privé pour les courriels de Hillary Clinton alors qu’elle était secrétaire d’État pour Barack Obama. Le serveur privé de Hillary Clinton était alors enregistré sous le nom de Justin Cooper.
La fille de Hillary Clinton, Chelsea Clinton, a d’ailleurs accusé dans le passé Cooper de sabotage, affirmant que ce dernier aurait « reçu des sommes importantes en argent de la part [des Clintons] … »
Cooper serait activement impliqué dans la campagne de réélection de Justin Trudeau et dans l’événement qui avait lieu le 10 octobre dans une location inconnue. Selon les règles d’Élections Canada, les donations politiques peuvent être reportées deux mois après l’élection. La source des donations demeure donc incertaine.
L’élu parlementaire libéral Marc Miller était présent à la levée de fonds, rapporte Blacklock, tout en mentionnant que Miller « s’était entendu avec le Parti Libéral du Canada sur le fait qu’il serait présent à l’événement auprès de citoyens canadiens vivant à New York le 10 octobre 2019, dans la demeure d’un citoyen canadien à New York et qu’il collecterait des donations de la part de ces citoyens canadiens pour sa campagne électorale canadienne ».
En mars 2019, Cooper se présentait en court pour répondre à des questions concernant son rôle dans les attaques terroristes du Benghazi (2016) et les mensonges qui l’ont suivi.
Ce n’est pas la première fois que la campagne de Justin Trudeau travaille secrètement avec des membres de l’entourage des Clinton. En 2014, un échange de courriel dévoilé par Wikileaks montrait que Gérald Butts, le principal conseiller derrière Justin Trudeau, ainsi que d’autres employés du Parti Libéral demandaient à John Podesta et Huma Abedin, des hauts placés auprès de Hillary Clinton, l’opportunité d’une rencontre privée entre Hillary et Justin Trudeau.