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Un bilan catastrophique pour Valérie Plante

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Dans la vie, il y a ceux qui assument leurs responsabilités, et les autres. On peut dire que Valérie Plante fait partie de la seconde catégorie. Comme de nombreux élus locaux au Québec, elle blâme Québec de ne pas agir suffisamment pour aider les municipalités. Même si ceux-ci ont toujours la possibilité d’en faire plus malgré ce qu’ils disent. Faisons un petit bilan du second mandat de Valérie Plante.

Dans une récente entrevue, la mairesse Plante affirmait être « fière » de son bilan, avançant le fait que les touristes étaient plus que jamais présents dans la ville, de même que les investisseurs. Ceci est peut-être vrai d’un point de vue statistique, mais cela ne reflète pas le sentiment général des habitants de la ville quant à la sécurité et à l’hygiène.

Les incivilités ont augmenté à Montréal, avec le déferlement de drogues pas chères, de même que l’itinérance. Il est difficile de se promener à Montréal sans être témoin de gestes déplacés de personnes intoxiquées. TVA a fait un reportage très parlant sur la fameuse « ruelle du crack ». Des gens y meurent d’overdose. Les habitants sont excédés des comportements dérangeants des toxicomanes. Mais que fait la ville? Pas grand-chose.

La ville de Montréal ne fait que pelleter le problème ailleurs. Le fond demeure. Même si cela est vrai que le gouvernement du Québec pourrait en faire plus, la ville de Montréal a quand même des responsabilités afin d’assurer la sécurité. Les policiers du SPVM sont sous sa juridiction.

Québec Fier partage à l’occasion des images de personnes intoxiquées dans le métro. L’insécurité dans le métro est un vrai problème. Mais que fait l’administration Plante? C’est bien beau la « mixité sociale », mais il est aussi vrai que les habitants ont le droit à la sécurité en allant au travail. Les personnes intoxiquées devraient être traitées pour leurs dépendances. Au lieu de simplement décriminaliser les drogues, on devrait commencer en traitant les personnes dépendantes.

Une des clés de la solution, c’est le logement. Il ne se construit pas assez de logements pour répondre à la demande. Les règlements municipaux sont souvent trop restrictifs pour construire facilement. Trop de paperasse. Trop de normes. Il semble plus important pour l’administration Plante d’ouvrir de nouvelles pistes cyclables que de construire des logements sociaux ou abordables.

Le problème de la gauche libérale est là. L’important, c’est l’image que l’on projette. Pas le bilan final. Jean Drapeau avait tout sauf la fibre d’un écologiste. Pourtant, il a mis Montréal sur la « map ». Celui-ci devait sûrement composer avec un régime politique donnant encore moins de pouvoirs aux municipalités qu’aujourd’hui. Et pourtant.

Il est facile de blâmer le gouvernement du Québec pour son « inaction ». S’il est vrai que « l’équipe François Legault » (l’autre nom de la CAQ) dort au gaz, les municipalités ont des pouvoirs d’expropriation, de même que de simplement l’administration pour permettre au marché de faire son œuvre.

Pour ce que le marché ne peut pas régler, les villes ont le pouvoir de construire des logements sociaux. Cela serait possible si de telles fortunes n’étaient pas englouties dans des transports en commun que personne ne demandait tel que le REM. Ou pire, des pistes cyclables destinées à des gens votant Valérie Plante et dont le vélo peut parfois valoir le prix d’une voiture. La mairesse peut blâmer les autres, mais elle demeure responsable de plusieurs dossiers. Vivement les prochaines élections municipales!

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