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Un café anarchiste de Toronto rattrapé par le monde réel ferme ses portes après à peine un an

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Traduit de l’anglais. Article de Tristin Hopper publié le 16 mai 2023 sur le site du National Post.

The Anarchist – un fournisseur de pâtisseries « sucrées et salées » et de cafés « branchés » – a été fondé en avril dernier comme une alternative « subversive » à ce qu’il appelle le modèle habituel des travailleurs « produisant des richesses pour leurs employeurs parasites ».

Il fermera définitivement ses portes le 30 mai, selon un communiqué accompagné des slogans « abolir le travail », « le peuple avant le profit » et « retour à la terre ». Le café n’ayant jamais pu employer plus d’une personne, Gabriel Sims-Fewer, sera son seul licenciement.

Le café a annoncé sa disparition par un long discours dénonçant ses divers ennemis, notamment les « traîtres de classe professionnels », les « libertariens », les « riches » et le Canada lui-même, qu’il qualifie de « camp de la mort colonial »

« Malheureusement, l’absence de richesse générationnelle et de capital de départ provenant de sources sans éthique m’a empêché de passer la saison hivernale tranquille ou de me développer de la manière nécessaire pour être viable à long terme », a expliqué Gabriel Sims-Fewer, propriétaire de l’entreprise.

Toute l’entreprise avait été subventionnée par Pop Coffee Works, un micro-torréfacteur qui fournissait le café et l’espace commercial à The Anarchist, apparemment à des prix bien inférieurs à la valeur du marché. Sims-Fewer a remercié la torréfaction « pour sa générosité et sa patience », bien qu’il ait fait remarquer à plusieurs reprises qu’elle opérait sur un « terrain volé ».

« Le marché libre est le meilleur moyen de sortir les gens de la pauvreté. Heureux que vous ayez mis la clé sous la porte », peut-on lire dans une réaction de la communauté postée par The Anarchist sur sa page Instagram.

L’Anarchiste interdisait ouvertement l’accès à ses locaux aux militaires et aux policiers, et ne semblait souvent pas très satisfait des autres clients.

Le service à The Anarchist consistait apparemment à expliquer à un auxiliaire médical qu’il participait volontairement à un génocide en cours, ou à déclarer que les « hommes blancs cis » d’âge moyen qui entraient dans le magasin devaient passer un test de « décence humaine de base » avant de passer commande.

[…]

Ouvert de 9h à 17h, du mercredi au dimanche, The Anarchist comprenait également une petite boutique où les clients pouvaient acheter des sacs à main, des autocollants, des posters et des t-shirts portant les slogans « do crime », « tous les voleurs à l’étalage vont au ciel », « compost all terfs » (féministes radicales excluant les trans) et « all cops are bastards » (tous les flics sont des salauds), entre autres.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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