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Un député d’arrière-ban du NPD souhaite criminaliser les discours critiques sur le climat

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Traduit de l’anglais. Article de Adam Pankratz publié le 8 février 2024 sur le site du National Post.

Parmi les nombreuses victimes des récentes guerres culturelles politiques figurent le débat rationnel et le pragmatisme. C’est particulièrement vrai dans le domaine du climat, où l’on peut rapidement se retrouver à l’extrémité des injures et des accusations de souhaiter la destruction du monde si l’on ne se soumet pas au dogme climatique.

Le député néo-démocrate Charlie Angus pense avoir trouvé la solution : criminaliser la promotion des combustibles fossiles. M. Angus a récemment déposé un projet de loi d’initiative parlementaire, le C-372, intitulé « Loi sur la publicité en faveur des combustibles fossiles ». Il serait trompeur de qualifier ce projet de loi d’autre chose que de propagande environnementale. En effet, une telle folie ne peut être produite que par une adhésion idéologique à des croyances qui rejettent la réalité et la santé mentale au nom d’un discours semi-religieux. Tel qu’il est rédigé, le projet de loi contient des dispositions qui puniraient les Canadiens d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour avoir fait la promotion des combustibles fossiles.

Le projet de loi commence par le préambule habituel des écologistes, qui nous dit que nous allons tous bientôt périr si rien n’est fait pour lutter contre la crise climatique, avant de procéder à l’analogie extrêmement douteuse consistant à comparer les combustibles fossiles au tabagisme et à la consommation de tabac. C’est alors que les choses sérieuses commencent.

L’objectif de la loi proposée, selon le projet de loi, est d’apporter une « réponse législative à un problème national de santé publique et d’environnement d’importance et d’urgence » et, entre autres, « d’empêcher le public d’être trompé ou induit en erreur en ce qui concerne les risques pour l’environnement et la santé de l’utilisation des combustibles fossiles ».

C’est une position curieuse de la part d’Angus. Une grande partie, voire la majorité, des informations erronées qui circulent proviennent de groupes qui s’opposent aux combustibles fossiles. Alors que toute compagnie pétrolière ou gazière doit fournir aux autorités nationales de réglementation des preuves scientifiquement valables de la sécurité ou de la viabilité de ses projets, il n’existe pas de norme équivalente ni d’examen minutieux des messages hyperboliques et paniqués émanant des groupes écologistes qui font tout ce qu’ils peuvent pour empêcher l’exploitation des combustibles fossiles.

Le projet de loi passe ensuite aux choses sérieuses : les sanctions. Les sanctions proposées sont des amendes pouvant aller jusqu’à 1 500 000 dollars et deux ans de prison pour la promotion des combustibles fossiles.

Qu’entend-on par « promotion » ? Le projet de loi précise que parmi les actes considérés comme illégaux figure la promotion d’un combustible fossile ou de sa production « d’une manière qui affirme ou suggère que le combustible fossile, sa production ou ses émissions sont moins nocifs que d’autres combustibles fossiles, leur production ou leurs émissions ». Le projet de loi poursuit en indiquant qu’il serait également illégal de suggérer qu’ « un combustible fossile ou les pratiques d’un producteur ou de l’industrie des combustibles fossiles conduiraient à des résultats positifs en ce qui concerne l’environnement, la santé des Canadiens, la réconciliation avec les peuples indigènes ou l’économie canadienne ou mondiale ».

Disons-le en termes simples et comprenons ce que cela signifie.

Cela signifie qu’il serait illégal pour une compagnie pétrolière ou gazière ou ses employés de dire que les émissions de gaz naturel sont 40 % plus faibles que celles du charbon et 20 % plus faibles que celles du pétrole (un fait scientifique) et que nous devrions donc exploiter davantage de ressources en gaz naturel.

Cela signifie que le fait de souligner l’énorme opportunité de prospérité économique que le pétrole et le gaz offrent à de nombreuses communautés des Premières nations serait criminalisé, même si c’était une Première nation elle-même qui présentait l’argument.

Cela signifie que le fait d’affirmer – j’insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une opinion, mais d’un fait vérifiable – que le pétrole et le gaz contribuent à notre économie à hauteur de milliards de dollars et qu’ils constituent donc un moteur économique d’une importance vitale qu’il convient d’exploiter, pourrait conduire quelqu’un en prison.

[…]

Les ressources en gaz naturel du Canada sont en mesure de réduire considérablement les émissions de charbon dans le monde entier si nous parvenons à les acheminer vers ceux qui en ont besoin. La réconciliation économique avec les Premières nations nous est offerte sur un plateau si le Canada va de l’avant avec les projets de combustibles fossiles que le monde réclame. En outre, des recettes massives viendront alimenter les caisses de l’État et enrichiront les Canadiens. S’ils le voulaient, les néo-démocrates feraient en sorte qu’il soit illégal d’agir ainsi.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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