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Un « expert antiraciste » financé par Ottawa milite pour la destruction du Canada et l’arrestation des « sionistes »

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Traduit de l’anglais. Article de Tristin Hopper publié le 17 novembre 2023 sur le site du National Post.

Le gouvernement fédéral canadien n’a pas récupéré les 100 000 dollars et plus qu’il a versés à Laith Marouf, le contractant fédéral « antiraciste » dont les messages antisémites virulents sur les réseaux sociaux ont été au cœur d’un scandale national.

Mais après des mois de silence apparent, Laith Marouf est de retour en ligne pour assaillir ses détracteurs – et ses anciens bienfaiteurs – d’un flot de railleries et de menaces violentes.

« Va boire la mer de Gaza, petit sioniste », a écrit M. Marouf dans un message publié le 5 novembre à l’intention du Premier ministre Justin Trudeau.

Il a ajouté : « Dès que nous aurons libéré la Palestine, nous aiderons nos parents autochtones à libérer la leur. Nous vous traduirons en justice pour vos crimes ».

À Michael Geist, professeur de droit à l’université d’Ottawa et critique fréquent de la politique médiatique du gouvernement Trudeau, Marouf a écrit : « Tais-toi, petit merdeux juif suprémaciste blanc. Nous allons écraser votre colonie juive… ensuite, nous traquerons tous les sionistes et nous les jugerons dans la Palestine libérée ».

Et à Norm Spector, ancien chef de cabinet du Premier ministre Brian Mulroney, Marouf a dit qu’il formerait des « escouades de chasseurs de sionistes » pour « capturer les partisans du génocide comme vous et les traduire en justice dans la Jérusalem libérée ».

Un autre message préconise la création d’unités d’autodéfense armées composées de musulmans canadiens pour lutter contre la police.

Au cours de l’été 2022, M. Marouf s’est retrouvé au cœur d’un scandale national après qu’il est apparu que le gouvernement Trudeau avait accordé des contrats « antiracistes » à six chiffres au Community Media Advocacy Centre de M. Marouf, malgré la longue histoire de ce dernier en matière d’encouragement à l’extrémisme.

Sur les médias sociaux, il a appelé à plusieurs reprises à l’anéantissement d’Israël. Il a déclaré que les « suprémacistes blancs juifs » ne méritaient qu’une « balle dans la tête » et a qualifié les Juifs en général de « sacs d’excréments humains à la langue bien pendue ».

La première défense du gouvernement Trudeau a été de dire qu’il ne savait pas qui était Marouf – une affirmation qui s’est effondrée au fur et à mesure que le scandale avançait. Le ministre de la Diversité et de l’Inclusion, Ahmed Hussen, dira plus tard à un comité de la Chambre des communes qu’il était au courant de l’extrémisme de Marouf depuis plus d’un mois avant que l’affaire ne soit publiée.

Ottawa a finalement rompu ses liens avec Marouf peu de temps après lui avoir accordé son contrat le plus récent : 133 000 dollars pour diriger une « stratégie antiraciste pour la radiodiffusion canadienne ».

Bien que le contrat ait été révoqué, les autorités fédérales n’ont pas été en mesure de récupérer l’argent, ce que Marouf a semblé mentionner dans un message. « Votre ministre du crime ne peut pas récupérer l’argent avec toute la puissance du Canada de l’apartheid », a-t-il écrit.

Marouf a peut-être quitté la sphère de la lutte contre le racisme financée par le gouvernement, mais il a continué à trouver du travail en tant qu’expert, notamment pour la chaîne de propagande russe RT.

La semaine dernière, Marouf a fait un spot sur RT depuis Beyrouth où il a qualifié Israël d’avant-poste colonial dont la destruction entraînerait le recul de l’hégémonie occidentale. « C’est pourquoi le reste de l’humanité se bat pour la libération de la Palestine, car cela signifiera la libération de la majeure partie de la planète », a-t-il déclaré.

Les messages proviennent tous du compte X.com KingofLionKings, la présence la plus récente de Marouf sur les médias sociaux après la fermeture de ses comptes précédents pour cause d’incitation à la haine. Bien que le compte ne soit pas vérifié et que sa biographie ne contienne pas le nom de Marouf, l’auteur de plusieurs messages se réfère à Marouf à la première personne.

L’utilisation du langage est également comparable aux autres messages de Marouf. Israël est une « colonie juive ». Le Canada est un « KKKanada de l’apartheid ». Et sa description de la CBC fusionne les deux termes : « l’organe de propagande juifader du gouvernement du KKKanada ».

Alors que le scandale Marouf a progressé en 2022, l’une des choses les plus révélatrices est qu’un coordinateur gouvernemental de la lutte contre le racisme a pu épouser des opinions extrémistes pendant des années sans que personne ne bouge le petit doigt.

Ce n’était pas seulement sur les médias sociaux ; M. Marouf ouvrait régulièrement les séances de formation à la lutte contre le racisme en appelant à la destruction de l’État juif. Lors d’une séance tenue le 14 mai à Vancouver, M. Marouf a commencé par remercier Patrimoine Canada pour son financement, avant de se lancer dans une condamnation en règle du « génocide » et de l’ « apartheid » israéliens.

Au cours des cinq dernières années, le gouvernement Trudeau s’est fortement appuyé sur la doctrine de l’ « antiracisme ». Il a notamment créé un Secrétariat fédéral de lutte contre le racisme et un Programme d’action contre le racisme doté de 20 millions de dollars – le fonds qui a payé Marouf.

[…]

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