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Un gouvernement conservateur mettrait fin à l’immigration illégale

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Par Sue-Ann Levy

Un gouvernement conservateur dirigé par Erin O’Toole a l’intention de mettre fin aux franchissements illégaux des frontières qui étaient monnaie courante avant la pandémie de COVID-19.

Les conservateurs du Canada fermeront les points d’entrée illégaux – le plus tristement célèbre étant le chemin Roxham au Québec – ainsi que la faille dans l’Entente sur les tiers pays sûrs qui permet aux demandeurs d’asile de venir illégalement au Canada depuis les États-Unis, indique une section de leur programme intitulée « Sécuriser notre frontière ».

« Nous comblerons la faille de l’Entente sur les tiers pays sûrs pour mettre fin aux passages illégaux à la frontière… nous mettrons fin à la pratique de la GRC et de l’ASFC qui agissent comme des comités d’accueil non officiels, en aidant aux passages illégaux », peut-on lire dans le programme politique des conservateurs.

Cet afflux de réfugiés illégaux a été provoqué par un tweet de janvier 2017 du chef libéral Justin Trudeau invitant les réfugiés autosélectionnés du monde entier à venir au Canada.

WelcometoCanada, annonçait-il dans le hashtag.

Il s’agissait d’une tentative qui a terriblement mal tourné de la part de notre Premier ministre à l’esprit ouvert pour mettre dans l’embarras l’ancien président Donald Trump, qui avait signé un décret interdisant l’entrée aux États-Unis d’immigrants provenant d’un petit nombre de pays limitrophes du terrorisme.

L’Entente sur les tiers pays sûrs stipule que tout demandeur d’asile est censé présenter sa demande dans le premier pays sûr où il atterrit.

Mais grâce à l’offre magnanime de M. Trudeau sur Twitter – qui a été vue des millions de fois et a fait la une des journaux dans le monde entier – les franchisseurs illégaux de la frontière ont profité d’une faille qui leur permettait de présenter une demande s’ils traversaient un point d’entrée illégal comme celui de Roxham Road.

Qui peut oublier les photos de migrants prenant des taxis pré-arrangés pour le trajet de 30 minutes de Plattsburgh, N.Y. à quelques mètres du point d’entrée illégal, où ils marchaient le reste du chemin en roulant leurs valises.

C’est devenu une si bonne affaire pour les taxis de Plattsburgh qu’ils ont commencé à s’appeler les navettes frontalières.

Au poste frontalier, ils étaient accueillis par des agents de la GRC et de la sécurité frontalière canadienne – ces derniers étant les mêmes employés du gouvernement canadien qui ont agressivement ciblé les voyageurs dans les aéroports en leur infligeant des amendes obscènes de 5 000 $ ou plus s’ils refusaient de se rendre dans un hôtel de quarantaine COVID.

La situation est devenue si controversée que le gouvernement fédéral a commencé à les appeler « migrants irréguliers » au lieu de ce qu’ils étaient vraiment – des franchisseurs illégaux de la frontière.

Le ministre de la sécurité frontalière, Bill Blair, n’a rien fait pour endiguer la marée de franchisseurs illégaux qui, selon les propres statistiques du gouvernement fédéral, ont été près de 60 000 entre le printemps 2017 et juin de cette année.

Ces mêmes statistiques montrent que les chiffres n’ont commencé à baisser à quelques centaines par trimestre qu’une fois les frontières essentiellement fermées en raison de la pandémie.

Au plus fort de l’épidémie, les passages illégaux ont fait payer un lourd tribut aux ressources de villes comme Toronto – dont les responsables ont dû se démener pour abriter les frontaliers illégaux et leur offrir une aide sociale et d’autres formes de soutien.

En fait, le gouvernement libéral n’a jamais eu d’autre plan pour ces personnes que de se décharger de leurs soins et de leur bien-être sur la ville et la province.

Les fonctionnaires de la ville de Toronto ont sauté en mode panique pour trouver des hôtels pour les loger après qu’ils aient été temporairement hébergés dans des résidences comme celles du Humber College.

À la fin de 2018, quelque 33 % des places dans les refuges de Toronto étaient occupées par ces demandeurs d’asile et la ville a été contrainte d’installer des structures de tentes préfabriquées pour héberger leurs sans-abri.

Au cours de l’année 2019, la ville de Toronto a dépensé un montant scandaleux de 75 millions de dollars pour loger et nourrir les frontaliers illégaux – et seulement 45 millions de dollars sont venus du fédéral pour couvrir les coûts.

En plus des coûts exorbitants, c’était tout simplement injuste pour ceux qui sont venus au Canada par des moyens légaux.

À Noël 2019, j’ai parlé à Varun Muriyanat et à sa femme Neeunu Mary qui ont fait des pieds et des mains pendant plus de trois ans – dépensant 27 000 $ qu’ils n’avaient pas – pour immigrer de l’Inde. Contrairement à ceux qui traversent illégalement la frontière, ils ont tout fait dans les règles de l’art et n’ont bénéficié d’aucune aide d’une armée d’experts en réinstallation ni d’aucune aide gouvernementale une fois arrivés ici.

Le programme conservateur indique également l’intention de collaborer avec les autorités au sud de la frontière pour mettre en place des patrouilles conjointes aux points de passage importants de la frontière terrestre et à proximité de ceux-ci, afin de décourager les traversées illégales.

Dans leur programme publié cette semaine, les libéraux ne font aucune mention spécifique du sort des points d’entrée illégaux comme Roxham Road.

Mais dans une déclaration à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés en juin dernier, le ministre responsable Marco Mendicino a souligné « l’engagement indéfectible » du Canada à réinstaller les réfugiés, se vantant que, tandis que d’autres pays fermaient leurs portes, le Canada a accueilli « près de la moitié de tous les réfugiés réinstallés dans le monde » pendant la pandémie.

Il a parlé de redoubler d’efforts pour aider « encore plus de réfugiés et de demandeurs d’asile » à trouver la sécurité au Canada.

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