Traduit de l’anglais. Article de Joe Warmington publié le 7 décembre 2023 sur le site du Toronto Sun.
Des filles âgées de 8 à 16 ans qui participaient à une compétition de natation sanctionnée par Natation Canada à Barrie la semaine dernière se sont retrouvées non seulement dans la même piscine qu’une nageuse transgenre, mais aussi dans le même vestiaire.
Des parents ont confirmé que la personne en question s’était changée dans le vestiaire des femmes du centre communautaire d’East Bayfield lors de la Trojan Cup du 1er décembre.
« Les filles étaient terrifiées », a déclaré un parent d’une enfant concernée.
Et mortifiées.
Après avoir quitté le vestiaire, où les parents ont installé un dispositif de fortune pour retenir les serviettes afin que personne ne puisse voir leurs filles et qu’elles ne puissent pas voir la personne à l’anatomie masculine qui se changeait avec elles, elles sont entrées dans la piscine pour se mesurer à ce quinquagénaire qui concourait dans plusieurs catégories.
Tout cela est dégoûtant.
« C’est tellement déroutant pour les enfants », a déclaré un parent. « Personne n’est à l’aise. Tout le monde accepte tout le monde, mais nager contre nos enfants et être dans les vestiaires avec eux n’est pas approprié ».
À la piscine, ou à l’université York, Nicholas Cepeda se fait désormais appeler Melody Wiseheart. Les statistiques des compétitions de natation montrent que Wiseheart, qui n’a pas encore répondu aux demandes de commentaires ou d’éclaircissements du Toronto Sun, concourt contre des filles depuis 2019.
« Nous n’avons aucune idée de la raison pour laquelle cela est autorisé », a déclaré un parent. « Nous savons que ce n’est pas juste pour les filles qui s’entraînent dans leur sport et dont certaines espèrent obtenir des bourses ».
Au lieu de se concentrer sur ces défis déjà difficiles, Melody est devenue le centre d’intérêt de la piscine. Et il semble qu’il n’y ait rien à faire pour mettre fin à la folie qui veut que des petites filles soient humiliées de la sorte. Aussi difficile qu’ait été la situation de Lia Thomas aux États-Unis, où une femme transgenre concourait contre des femmes biologiques, celle-ci est encore plus étrange, car c’est un adulte qui se livre à ce genre de manigances contre des enfants.
« En partenariat avec Natation Canada, Swim Ontario dispose d’un système solide de politiques, de procédures et de règles qui aident nos clubs membres à offrir une expérience de compétition sûre, accueillante et inclusive pour tous les participants », a déclaré l’organisation dans un communiqué envoyé au Toronto Sun.
L’organisation a déclaré avoir « enquêté sur une préoccupation liée à un adulte concourant contre des nageurs âgés de 12 à 14 ans lors d’une récente compétition organisée par le Richmond Hill Aquatic Club (RHAC) » et a conclu que « le RHAC a agi de manière appropriée en organisant la compétition conformément aux politiques et procédures de Natation Canada et de Swim Ontario », y compris le Manuel des procédures et des règles nationales d’inscription de Natation Canada et les Règles de natation de Natation Canada « qui garantissent que » tous les athlètes étaient inscrits correctement et admissibles à participer en conséquence « dans une compétition ouverte » avec des athlètes classés selon le temps d’inscription, quel que soit leur âge, avec « des cas d’adultes nageant dans la même série que des nageurs mineurs, encore une fois dans le cadre des règles de natation permises dans cette compétition ».
Un parent a déclaré : « C’est de la folie. Rien de tout cela ne tient la route. Il va falloir expliquer beaucoup de choses aux jeunes filles qui ne sont pas prêtes pour cela et qui ne comprennent pas ». La police de Barrie a été appelée lorsque quelqu’un a vu l’homme entrer dans le vestiaire où les filles se préparaient pour leurs courses, mais il ne semble pas y avoir eu d’enquête.
[…]
Il semble donc qu’à l’heure actuelle, une femme transgenre soit en droit de se changer et de se doucher avec des petites filles dans le même vestiaire et de se mesurer à elles dans la piscine.
[…]