C’est un principe fondamental en économie : les pays qui ne peuvent pas maintenir et appliquer le respect de la propriété privé sont voués aux chaos et à la précarité. C’est le cas de plusieurs pays en développement qui malgré des efforts constants de la communauté internationale se retrouvent constamment au bord du précipice.
Si la propriété privée et le respect des lois n’est pas respecté, les incitatifs économiques qui encouragent l’investissement, la création d’emplois et le développement de projets d’envergure disparaissent aussitôt. Dans de telles conditions, les investissements se font rares et la croissance économique est faible ou inexistante. Les citoyens ne profitent alors pas de hausses dans leurs conditions salariales et de meilleur pouvoir d’achats.
La situation du Canada au courant des deux dernières semaines est inquiétante pour la communauté internationale. Le message envoyé au monde est le suivant : le Canada est incapable de faire appliquer ses lois. Devant la paralysie de l’économie entière et du système de transportation ferroviaire par une poignée d’individus, le Canada de Justin Trudeau se croise les bras et prône la négociation.
Une notion fondamentale demeure : on ne négocie pas avec des terroristes. Lorsqu’une poignée d’individus paralysent un pays en entier, qu’ils soient étudiants de l’UQAM ou dissidents des premières nations, ils doivent être délogés. Surtout devant l’appui massif des premières nations aux projets de développement économique.
Le Canada a déjà perdu un projet de $20 milliards dû à son inaction devant des groupes de pression radicaux, et il perdra beaucoup plus d’investissements et d’emplois de qualité si son gouvernement continue de jouer la pâte molle devant ce qu’on pourrait qualifier un terrorisme économique. C’est encore une fois les Canadiens et Québécois qui paieront pour la faiblesse de Justin Trudeau.