Un site web « révolutionnaire » et anarchiste a publié lundi des instructions sur le terrorisme intérieur, détaillant comment saboter les infrastructures canadiennes essentielles.
Le site, intitulé Contrepoints, se présente comme un réseau décentralisé d’anarchistes ayant des liens avec le Québec.
Dans un article intitulé « 16 easy ways to block a railroad », le groupe extrémiste détaille une variété de tactiques terroristes nationales, y compris l’utilisation de blocus, le sabotage et la thermite, un matériau industriel hautement inflammable.
« Il y a environ un an, l’appel de la communauté Wet’suwet’en à bloquer le Canada a fait comprendre à tout le monde à quel point le “Canada” pouvait être facilement fermé [sic]. Depuis lors, des dizaines et des dizaines de blocages de chemins de fer ont eu lieu à travers les territoires », écrit l’auteur anonyme.
« Nous espérons que ce texte servira d’inspiration pour répondre encore plus intensément au prochain appel des Premiers Peuples à bloquer le pays ».
L’année dernière, des groupes anarchistes et d’extrême gauche ont participé au blocus ferroviaire national pour protester contre le développement du gazoduc BC LNG sur le territoire de Wet’suwet’en.
À l’époque, True North a rapporté exclusivement qu’un certain nombre de sites web d’extrême gauche donnaient des instructions à leurs adeptes pour qu’ils se livrent à des activités illégales et ciblent des infrastructures canadiennes essentielles.
L’article poursuit en expliquant aux visiteurs comment mener diverses activités criminelles, y compris les incendies criminels.
« Les incendies criminels sur les puits de câbles sont devenus monnaie courante dans le répertoire des groupes d’action militants », peut-on lire sur le site.
« L’interruption de l’approvisionnement en électricité, des flux de marchandises ou de données, dans le but de perturber le fonctionnement de la logique capitaliste ou l’infrastructure de l’ordre étatique, a toujours été une sorte de résistance ».
L’année dernière, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a classé la « violence anarchiste » dans la catégorie « extrémisme violent à motivation idéologique » aux côtés de la violence ethnonationaliste, de la violence anti-LGBTQ et du mouvement incel.
« La violence anti-autorité est définie comme l’opposition ou le rejet de l’autorité de l’État qui conduit à l’anti-gouvernement et à la violence contre les forces de l’ordre », a écrit le SCRS.
Selon la page about du site, le contenu de la plateforme est produit par un certain nombre de groupes et d’individus qui postent directement sur la plateforme.
« Un forum interne est mis en place pour permettre aux groupes et aux collectifs de coordonner et/ou de partager des ressources. Trois comités de travail assurent le fonctionnement et la maintenance de la plateforme : Infrastructure web, Diffusion, Soutien et coordination », affirme Contrepoints.
Une recherche de l’adresse IP du site web révèle que la page est hébergée par la société italienne SeFlow et que le domaine de la page est basé à Milan.
Un article de tnc.news.