2024 fut une année difficile à bien des niveaux. Une année de remises en question, de tensions politiques, marquée par la guerre, l’inflation. On aura aussi vécu des événements très particuliers, du cocasse au fait social total. Nous nous approchons de 2025. Croyez-vous que cette nouvelle année sera aussi pire que 2024? Tout reste à écrire.
Ce qu’il faut retenir de l’année 2024, c’est qu’elle fut comme l’année 2016 en politique américaine. Comme en 2016, les médias n’ont toujours pas fait leur mea culpa pour la couverture désastreuse de la campagne présidentielle américaine. On demande toujours des excuses aux Joe Connaissant des différents médias.
Quoique cette fois-ci, du bout des lèvres, des commentateurs politiques, de véritables gérants d’estrade, ont avoué avoir parié sur le mauvais cheval. Les possibles problèmes d’alcool de Kamala Harris, de même que son vide abyssal, ne pouvaient plus tromper personne. Mentionnons également l’incapacité du président Joe Biden. Que l’on aura vendu jusqu’à la fin comme un président en pleine possession de ses moyens.
2024, c’est aussi l’année des Jeux olympiques d’été. Cela aura produit de sacrés moments de divertissement. On se souvient tous des tireurs sur cible. Dont ce turc nonchalant qui fut l’objet de nombreux memes. Par contre, à notre époque, ces héros du jour auront été oubliés, comme tous les autres avant eux, et ceux qui viendront.
Par ailleurs, parlant de viralité, on suit avec intérêt les péripéties de Luigi Magione, accusé du meurtre du PDG de l’une des compagnies d’assurance médicale les plus importantes des États-Unis. De nombreux Américains, de même que des gens du monde entier, se seront identifiés à lui. Ils en veulent à un système qui laissent de plus en plus de gens laissés-pour-compte.
On vit un événement digne du film The Joker. D’ailleurs, notre époque ne fait-elle pas penser à l’univers de Batman? Avec ses criminels qui s’en prennent à d’honnêtes citoyens. Ou ses milliardaires qui se croient investis d’une mission pour sauver l’humanité? Elon Musk fut l’inspiration du personnage de Tony Stark. Et il aura marqué 2024 comme personne.
Musk aura sorti son très attendu Cybertruck. Il aura aussi contribué à l’éclatante victoire de Donald Trump. Musk est à l’heure actuelle l’homme le plus influent du monde. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, il aura changé les règles du jeu sur les réseaux sociaux, en fonçant dans la ruche à coups de pied. 2025 sera une année polarisée, mais où la parole sera plus libre qu’elle ne l’était auparavant.
Ici, c’est Justin Trudeau qui aura retenu l’attention pour de mauvaises raisons. Avec l’appui du NPD et du Bloc Québécois, il sera resté trop longtemps au pouvoir. Bien plus qu’il n’aurait dû en réalité. On espère que 2025 sera l’année où lui et son gouvernement tomberont. Que va-t-il nous sortir de son chapeau pour les mois à venir?
Un autre congé de taxe sur la bière? Un chèque? Toujours en est-il qu’au Québec, nous sommes bien servis par François Legault. Il aura pris un sacré coup de vieux. Il ne semble plus aimer son poste comme avant. L’histoire d’amour entre lui et les Québécois est définitivement enterrée. Il pourra rester théoriquement jusqu’en octobre 2026. Mais le fera-t-il?
2024 aura été finalement l’année de l’intelligence artificielle. Celle où Internet sera pollué par des déchets créés par des chatbot. 2025 ne sera pas différente à ce niveau. Et on verra de plus en plus de contenu généré par IA. Posant de sérieuses questions éthiques quant au rôle que nous voulons préserver pour les humains, et ce qu’on accepte de céder aux machines. Êtes-vous prêts pour 2025? L’année sera probablement un peu pire, pour paraphraser Michel Houellebecq lorsqu’il fut interrogé sur l’avenir du monde pendant la pandémie.
Mais nous sommes toujours vivants. Nous sommes toujours debout. L’humain est un être résilient. Et on saura s’adapter. Qu’est-ce qui fait de nous des humains? C’est justement cette capacité à survivre, à innover, à créer. Mais aussi à aimer, à préserver. Bonne année 2025 tout le monde.