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Une attaque terroriste à l’hôtel de ville d’Edmonton passe sous le radar médiatique

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Traduit de l’anglais. Article de Joe Warmington publié le 25 janvier 2024 sur le site du Toronto Sun.

Ce n’est pas tous les jours qu’un attentat terroriste d’inspiration djihadiste en lien avec la guerre d’Israël à Gaza est perpétré au Canada. Or, peu de gens semblent être au courant.

C’est pourtant ce qui s’est passé, et le pays a la chance que personne n’ait été tué au cours de l’opération. Le potentiel était bel et bien présent.

Il s’agit d’une attaque terroriste djihadiste inspirée de la guerre de Gaza, avec des coups de feu et des bombes artisanales, qui a eu lieu mardi à l’hôtel de ville d’Edmonton, et le Premier ministre Justin Trudeau n’a pas dit un mot à ce sujet jusqu’à présent. En fait, sur X, il parlait de sa présence au match de hockey professionnel féminin à Ottawa.

L’incident est terrifiant. Une vidéo de sécurité montre un homme entrant dans l’hôtel de ville d’Edmonton, vêtu d’une veste de Sécurité des commissionnaires, portant une arme longue et semblant vouloir tirer. La police affirme qu’il était « lourdement » armé.

Mais personne ne semble en parler.

C’est presque comme si ce massacre d’inspiration potentiellement génocidaire avait été manqué par le pays. Ou même qu’il ait été occulté ou atténué en termes de gravité.

Il est vrai que si l’on compare la couverture médiatique à la réaction des médias et des hommes politiques face au Convoi de la Liberté des camionneurs, aux arrestations et aux procès de Tamara Lich, Chris Barber et Pat King, ou encore à l’affaire des quatre de Coutts Alberta pour conspiration en vue de commettre un meurtre, on ne peut que s’étonner du peu de cas qui a été fait de cet incident jusqu’à présent, si l’on examine et compare les preuves.

Ce qui s’est passé ici est bien plus grave que tout ce qui s’est passé lors de la manifestation des camionneurs. Mais on ne le dirait jamais à en juger par la réaction des médias et de la classe politique.

Quelle que soit l’interprétation que l’on donne à ce qui s’est passé mardi à Edmonton, il est clair que c’est un événement aussi sombre et inquiétant que possible. Outre l’horreur de la vidéo de sécurité montrant l’homme armé pendant son attaque, un manifeste enregistré comprenant des salutations en arabe a également été découvert.

Il s’en est fallu de peu pour que l’évènement soit impossible à minimiser.

Passons en revue ce que nous savons.

« Vers 10 h 18 le mardi 23 janvier 2024, un homme a garé son véhicule dans le parking souterrain de l’hôtel de ville, puis est entré dans le bâtiment par l’accès au parking », indique la police d’Edmonton. « Une fois à l’intérieur de l’hôtel de ville, il a allumé plusieurs engins incendiaires portatifs, que l’on croit être des cocktails Molotov, qui ont provoqué un petit incendie à l’extérieur d’un ascenseur. Il a ensuite tiré plusieurs coups de feu avec une arme longue sur le plafond, les murs et les fenêtres ».

Heureusement, « personne n’a été touché par les tirs » et un courageux agent de sécurité a su quoi faire.

« L’homme a ensuite laissé tomber l’arme à feu sur le sol et s’est rendu à un agent de sécurité de l’hôtel de ville, qui l’a détenu jusqu’à l’arrivée de la police quelques instants plus tard », a déclaré la police, ajoutant qu’elle « et les équipes tactiques de la GRC ont ensuite travaillé pendant plusieurs heures pour sécuriser et nettoyer le bâtiment de toute autre menace, escortant les citoyens qui s’étaient réfugiés dans divers endroits de l’hôtel de ville ».

Le terroriste présumé est Bezhani Sarvar, 28 ans, lui-même agent de sécurité du Corps canadien des commissionnaires. Vêtu d’une combinaison orange, il a comparu pour la première fois devant le tribunal jeudi et a été placé en détention provisoire au moins jusqu’au 2 février, date à laquelle une audience de libération sous caution devrait avoir lieu.

Des personnes ont entendu sa voix dans ce que l’on pense être une vidéo artisanale. Dans la vidéo, l’homme, qui serait arrivé au Canada en 2012 en provenance d’Afghanistan, est enregistré en train de suggérer aux gens de lutter contre « cette corruption, ce génocide qui se déroule à Gaza et dans le monde entier » et « inshallah » (« si Dieu le veut » en arabe), nous nous soulèverons contre vous, et nous vous jugerons ».

[…]

Dans l’affaire de cette semaine, personne n’a été blessé ou tué, de sorte qu’il semble y avoir peu d’intérêt pour cette affaire.

Mais les choses auraient pu se passer différemment. Ce que nous savons, c’est qu’il s’agit d’une attaque terroriste dans un lieu symbolique de la démocratie qui aurait pu entraîner un carnage massif et que très peu de gens en parlent.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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