Une femme a été agressée sexuellement à Montréal après que le gouvernement canadien l’ait contrainte à une quarantaine obligatoire dans un hôtel où les serrures ont été retirées de la porte.
La quarantaine obligatoire du gouvernement Trudeau dans les hôtels vient de commencer à prendre effet. Toute personne arrivant par avion au Canada à la suite d’un voyage « non essentiel » doit passer un test à son entrée au Canada et être placée de force dans un hôtel pour une période de détention de trois jours jusqu’à ce que les résultats du test PCR post-voyage arrivent.
La femme de 24 ans est entrée au Canada le 16 février en provenance de San Diego où elle vivait avec son conjoint depuis un certain temps.
Elle a présenté le résultat d’un test rapide d’antigène qui prouvait qu’elle avait été testée négativement. Les autorités canadiennes lui avaient auparavant dit au téléphone que ce résultat serait jugé valable et qu’elle ne devrait pas être isolée de force dans un hôtel.
Toutefois, à son arrivée au Canada, le gouvernement a déclaré que le test ne répondait pas à leurs normes. Les autorités l’ont mise dans un taxi sans lui dire où elle se rendait.
Ils l’ont envoyée dans un hôtel voisin qui servait d’installation de quarantaine pour le nouveau programme du gouvernement canadien.
À l’hôtel, ils lui ont remis un dépliant contenant quelques directives : il lui était interdit de prendre des photos ou des vidéos et de les partager sur les médias sociaux. Il lui était également interdit de verrouiller la porte de sa chambre d’hôtel.
Sur sa porte, les serrures avaient en fait été retirées.
Le deuxième soir, la femme a demandé une bouteille d’eau à l’hôtel. Après avoir attendu 3 heures sans avoir de nouvelles, elle s’est aventurée dans le couloir pour aller chercher l’eau elle-même.
Elle est tombée sur l’occupant de la chambre voisine, un homme de 29 ans de Windsor, Ontario. Les deux ont discuté un court instant et l’homme l’a ensuite invitée dans sa chambre.
Elle a refusé, mentionnant qu’elle avait un petit ami et qu’elle n’était pas intéressée. L’homme s’est alors précipité dans sa chambre (dont les serrures avaient été retirées). Elle avait de plus en plus peur que quelqu’un les voie dans la même chambre, ce qui allait à l’encontre de la politique de l’hôtel.
L’homme s’est allongé confortablement sur le divan tandis que la femme, toujours mal à l’aise, lui demandait de partir.
Alors que la situation dégénérait, elle a paniqué et s’est précipitée dans la salle de bain où se trouvait son téléphone portable. L’homme l’a suivie et a commencé à l’attoucher. Elle a répété « non », mais l’homme a insisté, disant soi-disant « C’mon, ça fait vraiment longtemps que je n’ai pas eu de sexe » et a sorti un préservatif, a déclaré la femme à La Presse.
La femme s’est alors mise « en colère, effrayée et agressive », et a réussi à fuir l’homme. Elle a couru dans le couloir en espérant trouver quelqu’un, mais il n’y avait personne.
L’homme aurait alors enlevé son pantalon et commencé à se masturber.
La femme a menacé de crier s’il n’arrêtait pas. Il a finalement accepté de partir.
Après avoir appelé la sécurité de l’hôtel, il a fallu plus de 15 minutes pour qu’un garde arrive. Le Service de police de Montréal a été appelé et à leur arrivée, ils ont arrêté l’homme et l’ont accusé d’agression sexuelle, d’introduction par effraction et de harcèlement.
Les gardes de sécurité ont alors dit à la femme qu’elle pouvait se rendre à l’hôpital… seulement si elle acceptait de revenir dans la chambre d’hôtel de quarantaine obligatoire après, celle-là même où elle avait été agressée sexuellement.
Elle a refusé, leur disant de l’envoyer dans un autre hôtel ou de la laisser partir.
Entre-temps, le résultat du test de la femme est revenu et elle a été testée négativement. Sa mise en quarantaine forcée était inutile et aurait pu être évitée si les autorités canadiennes avaient accepté les résultats de son test.
La quarantaine forcée du gouvernement Trudeau pose de nombreux problèmes de sécurité et de sûreté. Aucune donnée scientifique ou autre n’étaye la nécessité de cette mesure, car les voyageurs sont testés avant leur départ pour le Canada et s’isolent dans leur propre résidence à leur arrivée.