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Une gauche hors-sol dans un monde dangereux

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Il faut dire que la gauche, à l’échelle mondiale, ne fait plus recette. Nous sommes à une époque de grandes transformations économiques et technologiques. La natalité s’effondre, les relations hommes-femmes ont radicalement changé. Mais nous vivons également dans un monde instable et dangereux. En 2025, la gauche est incapable de redécoller. Voici pourquoi. Et également quelques suggestions pour eux.

Un triste constat

Le Québec et le Canada ne font pas figure d’exception quant au gaspillage des ressources de l’État. La France, le Japon, la Chine, les États-Unis sont aux prises avec des dettes qui ne font que s’accumuler. La question des retraites obsède, avec raison, nos politiciens. Comment faire pour payer les retraites des baby-boomers qui quittent le marché de l’emploi ? Surtout qu’ils vivent plus longtemps et ont également une meilleure santé.

Le constat alarmant sur notre époque s’applique aussi à la géopolitique. La Chine et la Russie menacent les démocraties libérales par leurs méthodes d’ingérence. Nos politiciens, voire certains médias, sont achetés par l’argent sale du pétrole russe ou encore par des agents d’influence chinois qui agissent à la lumière du jour, ici même.

Le monde est plus dangereux en 2025 qu’en 2000. Dans un tel contexte, on peut comprendre que la gauche ne fasse plus recette, car elle est incapable de saisir l’urgence de la situation, en s’enfargeant dans les détails. Comme par exemple l’identité de genre ou le racialisme.

La gauche fait de l’alarmisme climatique sa seule politique globale. Mais elle oublie l’essentiel : c’est-à-dire les gens. Elle s’intéresse à des combats identitaires individuels, comme le genre ou l’orientation sexuelle. Mais elle refuse de cautionner la seule identité collective qui peut, elle, renverser la tendance à l’uniformisation des cultures.

Avant d’être gays, trans ou noirs, nous faisons partie d’une communauté élargie qui s’appelle la nation. Bien sûr que certains comportements individuels sont déplorables, mais faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? En priorisant ces combats individuels au détriment du collectif, la gauche s’est aliéné le vote des travailleurs, et même des classes défavorisées.

Qui préféreront voter, par exemple, pour Éric Duhaime. Pourquoi ? Parce que la droite, tant calomniée par les médias progressistes, parle de remettre de l’argent dans les poches des contribuables. De baisser les taxes, mais aussi de couper celles qui concernent les voitures. Car bien que nous aimerions avoir plus de choix en matière de transports, nous sommes, pour la plupart, obligés d’avoir une voiture pour aller travailler.

Des changements démographiques majeurs

De plus, l’arrivée des écrans dans nos vies fait que les rapports sociaux ont changé. On se rencontre davantage en ligne, et beaucoup moins dans la vie réelle. L’ère n’est plus celle de la gauche et des grands idéaux, puisque nous vivons dans des bulles de plus en plus hermétiques. Une autre raison pour laquelle la gauche n’est plus aussi populaire qu’avant.

Nous pourrions aussi parler de la démographie. Les jeunes sont moins nombreux dans notre société, et quand ils deviennent des adultes, ils se rendent compte qu’ils paient beaucoup de taxes. Et que cet argent est mal dépensé par nos décideurs. De même, les gens qui arrivent de l’étranger ont des valeurs très libérales sur le plan économique, puisqu’ils sont généralement issus des classes aisées de leur pays.

Une solution : créer de la richesse

Si la gauche veut se redresser, et parler aux gens, peu importe leur origine ou leur orientation sexuelle, elle doit parler davantage d’argent. Comment créer de la richesse ? C’est bien beau de redistribuer, mais la taxation a ses limites. Pourquoi ne pas développer l’exploitation de nos ressources ? Quitte justement à ce que l’État prenne un pourcentage ?

Elle doit aussi fédérer les gens autour de buts communs, par exemple la nation. Au lieu de toujours parler à des minorités toujours plus marginales de gens qui seront toujours insatisfaits de toute façon. La droite a gagné la guerre des idées, car justement, elle ne culpabilise pas les gens pour être des consommateurs soucieux de leur argent.

Dans le contexte de décomposition de Québec solidaire, la gauche doit faire son examen de conscience. Veut-elle vraiment mourir dans l’indifférence et l’indignité ? Ou se ressaisir ? Si la société a besoin de son pôle conservateur, comme le rappelle Mathieu Bock-Côté, elle a aussi besoin du progressisme. Car une société trop conservatrice est sclérosée. Tandis qu’une société trop progressiste finit par aller nulle part.

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