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« Une incertitude considérable » demeure sur les traitements liés au genre pour les enfants, avertissent des chercheurs canadiens

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Traduit de l’anglais. Article de Sharon Kirkey publié le 24 janvier 2025 sur le site du National Post.

Les preuves concernant l’utilisation de bloqueurs de puberté et d’hormones de transition chez les enfants et adolescents s’identifiant comme transgenres sont d’une certitude si faible qu’il est impossible de conclure si ces médicaments aident ou nuisent, rapportent des chercheurs canadiens.

Les médecins devraient « communiquer clairement » les grandes incertitudes qui subsistent aux enfants et aux parents et vérifier « les valeurs qu’ils priorisent » lorsqu’ils prescrivent des bloqueurs de puberté et des hormones masculinisantes ou féminisantes aux jeunes, écrivent-ils.

Leurs conclusions font écho à celles d’une grande revue britannique, commandée par le National Health Services (NHS) d’Angleterre, qui a conclu que les preuves concernant la sécurité et l’efficacité des bloqueurs de puberté pour les enfants atteints de dysphorie de genre sont remarquablement faibles et « reposent sur des bases fragiles ».

[…]

À la suite de la publication du Cass Review en mars dernier, les médecins au Royaume-Uni ont été invités à cesser temporairement de prescrire systématiquement des bloqueurs de puberté aux moins de 18 ans.

En décembre, l’interdiction a été rendue indéfinie après que des experts indépendants ont conclu que ces médicaments présentaient un « risque inacceptable pour la sécurité » des enfants.

[…]

Cependant, une étude financée par le gouvernement fédéral, qui a suivi 174 enfants de moins de 16 ans référés à l’une des 10 cliniques d’identité de genre au Canada, a révélé que 74 % ont reçu des bloqueurs de puberté. Près des deux tiers ont ensuite pris des hormones masculinisantes ou féminisantes. Quelques heures après son investiture en tant que président des États-Unis cette semaine, et à l’inquiétude des groupes LGBTQ et des droits de l’homme, Donald Trump a signé un décret déclarant que les États-Unis ne reconnaîtront que deux sexes, masculin et féminin, et que le sexe d’une personne est immuable.

L’utilisation d’interventions médicales chez les enfants s’identifiant comme transgenres ou non-binaires reste controversée. « Il n’y a pas assez d’informations fiables », a déclaré Chan Kulatunga-Moruzi, l’un des auteurs des deux nouvelles revues.

[…]

Les bloqueurs de puberté retardent ou empêchent le début de la puberté en bloquant la libération d’hormones responsables des changements physiques de la puberté, qui commencent normalement entre 8 et 13 ans pour les filles et entre 9 et 14 ans pour les garçons.

Ces médicaments sont censés donner aux enfants s’identifiant comme transgenres plus de temps pour décider s’ils veulent effectuer une transition tout en atténuant la détresse de sentir que leur corps change d’une manière non désirée.

La plupart des jeunes qui commencent des bloqueurs de puberté passent aux hormones affirmant le genre, des médicaments qui visent à induire les caractéristiques sexuelles souhaitées, comme la pilosité faciale ou l’augmentation mammaire. Des préoccupations ont été soulevées selon lesquelles ces médicaments « fixent » une identité de genre, rendant la transition inévitable.

[…]

Initialement considérés comme entièrement réversibles, des préoccupations émergent concernant des effets potentiels à long terme ou irréversibles, écrivent l’équipe canadienne cette semaine dans la revue Archives of Disease in Childhood. Des questions ont été soulevées sur les effets sur la fertilité ou l’impact potentiel, s’il en existe, sur le développement cérébral.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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