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Vague de passages illégaux à la frontière : possibles gangsters de Tren de Aragua parmi les migrants

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Le gouvernement Legault a tiré la sonnette d’alarme. Ce matin, Québec a confirmé ce que plusieurs observateurs soupçonnaient déjà : les services frontaliers subissent une nouvelle flambée d’entrées illégales, principalement en provenance des États-Unis. Le phénomène rappelle douloureusement l’épisode du Chemin Roxham sous le premier mandat de Donald Trump — mais cette fois, l’ampleur semble plus grande, plus rapide… et potentiellement plus dangereuse.

Selon François Legault, la reprise des déportations massives par l’administration Trump pousse des milliers de migrants vers le nord. « On peut comprendre ces personnes qui essaient d’améliorer leur sort », a déclaré le premier ministre du Québec. « Mais il n’y a plus aucune capacité d’accueil au Québec pour s’en occuper correctement, avec dignité et humanité. » Résultat : écoles saturées, explosion de la demande sur les services sociaux, pression intenable sur le logement, hausse de l’itinérance. Et comme toujours, Ottawa regarde ailleurs.

Le retour du chaos à la frontière

Le Canada, faut-il le rappeler, dispose d’une entente sur les tiers pays sûrs avec les États-Unis. En théorie, cela devrait empêcher toute personne ayant transité par le sol américain de demander l’asile ici. En pratique? Une passoire. Sous Trudeau comme sous Biden, cette entente a été appliquée de façon laxiste, sinon franchement hypocrite. Depuis 2020, l’immigration illégale s’est emballée, avec un impact direct sur la stabilité des centres urbains du pays. Les Canadiens voient bien que leurs quartiers changent. Ils savent aussi qu’ils sont tous plus pauvres.

Phénomène intéressant : dans la dernière année, la tendance s’était inversée. Des migrants traversaient désormais vers les États-Unis, fuyant l’inflation, les rues insalubres et l’absence de perspectives au Canada. Le comté de Clinton, dans l’État de New York, a enregistré une hausse de 5 200 % des passages illégaux en provenance du nord.

Mais depuis le retour de Trump, le flux se réinvente. Et il pourrait cette fois transporter avec lui non seulement la misère, mais aussi la violence organisée. Car les menaces d’expulsion vers les sinistres prisons du Salvador, notamment le CECOT — cette mégaprison conçue pour abriter les pires criminels d’Amérique latine — risquent de faire déferler une autre catégorie d’individus : des membres du cartel vénézuélien Tren de Aragua.

Tren de Aragua : un cartel migrateur aux portes du Québec?

Dans un reportage de Radio-Canada, la Sûreté du Québec (SQ) révèle ses inquiétudes. Selon Benoît Dubé, directeur général adjoint de la SQ, Tren de Aragua représente une menace sans précédent : « Ce n’est pas un cartel comme les autres. C’est un cartel migrateur. Il infiltre les flux de migrants pour s’implanter à l’international. »

Son mode opératoire? Se mêler à la masse des demandeurs d’asile pour obtenir un statut temporaire, puis s’installer discrètement dans les centres d’accueil et recruter dans l’ombre. Aux États-Unis, ils sont déjà liés à des réseaux de prostitution forcée, d’extorsion, de trafic de drogue, de vol, d’intimidation. Et leur empreinte est visible dans quatorze États, dont la Floride, le Texas et la Virginie.

Maintenant que des centaines de milliers de Vénézuéliens voient leur statut révoqué aux États-Unis, une partie de ces individus — dont certains membres de Tren de Aragua — pourraient se diriger vers le Canada. La SQ documente déjà une possible vague migratoire vers le Québec. Des notes internes circulent, et les patrouilleurs frontaliers ont reçu l’ordre de redoubler de vigilance.

Ce n’est pas du fantasme sécuritaire. C’est une anticipation lucide. Là où ce cartel s’implante, il commence par le silence. Puis, deux ou trois ans plus tard, il contrôle des quartiers entiers par la terreur. Le Canada n’a ni les ressources, ni les infrastructures policières, ni la volonté politique de faire face à un tel scénario.

Le rôle des libéraux : promoteurs d’un sans-frontiérisme idéologique

Dans ce contexte, l’éventualité d’un retour au pouvoir du Parti libéral est tout simplement irresponsable. Car ce n’est pas qu’une question de chefs. Le sans-frontiérisme n’est pas un accident dans leur doctrine : c’est une religion. Diversité, ouverture, multiculturalisme sans contrepartie — c’est le cœur idéologique du PLC.

La meilleure preuve? L’influence croissante de l’Initiative du siècle, un lobby immigrationniste radical dont l’objectif est de faire grimper la population canadienne à 100 millions d’habitants d’ici la fin du siècle. Or, c’est Mark Carney, chef pressenti du PLC, qui a récemment nommé Mark Wiseman — figure centrale de cette initiative — au sein du Conseil des relations canado-américaines. Quel message cela envoie-t-il à Washington, en pleine crise migratoire? Que nous sommes toujours ouverts à importer 60 millions de personnes sur le continent. Loin de calmer Trump, cela pourrait aggraver notre isolement diplomatique.

Une Babylone écroulée

Ce que vivent aujourd’hui les villes canadiennes n’a rien à voir avec une « diversité heureuse ». C’est une Babylone écroulée. La classe moyenne disparaît. Le logement est inaccessible. Les crises de l’itinérance, des opioïdes, de la criminalité se nourrissent toutes de la même source : un système à bout de souffle, surchargé par des flux migratoires qu’il ne contrôle plus. Il suffit d’observer les files des banques alimentaires, désormais majoritairement composées de nouveaux arrivants, pour constater l’effondrement.

Ce que propose le Parti libéral — qu’il s’agisse de Trudeau ou de son remplaçant désigné —, c’est de continuer dans cette direction. Une direction où le Québec n’a aucun mot à dire sur son immigration. Une direction où Ottawa impose ses quotas, ses choix idéologiques, ses priorités. Une direction où le Québec devient une terre de transit pour cartels en quête de nouveau foyer.

Il est temps de dire non. Non à l’irresponsabilité libérale. Non à l’imposition centralisatrice. Non à l’angélisme migratoire. Le Québec doit se faire entendre. Il doit défendre son territoire, ses institutions, sa sécurité. Et pour cela, il faut exiger plus de pouvoirs en immigration — et élire ceux qui sont prêts à les revendiquer.

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