Le gouvernement Legault affirme qu’il faut repousser le retour à la normale car les jeunes sont désormais plus affectés par le variant britannique. Cependant, la science réfute cette affirmation.
Une étude publiée dans le prestigieux journal scientifique The Lancet confirme que le variant britannique ne génère pas des symptomes plus sévères et ne génère pas une mortalité accrue.
L’affirmation du premier ministre selon laquelle le variant est plus dangereux pour les jeunes est donc fausse.
“Sur les 496 patients dont les échantillons étaient positifs pour le SARS-CoV-2 par PCR et qui répondaient aux critères d’inclusion, 341 avaient des échantillons qui pouvaient être séquencés. 198 (58 %) des 341 patients avaient une infection B.1.1.7 (variant britannique) et 143 (42 %) une infection non-B.1.1.7. Nous n’avons trouvé aucune preuve d’une association entre la maladie grave et le décès et la lignée (B.1.1.7 vs non-B.1.1.7) dans les analyses non ajustées (ratio de prévalence [RP] 0-97 [IC 95 % 0-72-1-31]), ou dans les analyses ajustées en fonction de l’hôpital, du sexe, de l’âge, des comorbidités et de l’origine ethnique.”
Alors que la population à risque du virus est largement immunisée par la vaccination au Québec, le gouvernement Legault a mis en place un narratif erroné que la science réfute.
À travers le monde, la majorité des jurisdictions sont en processus de retour à la normalité. Le Québec est l’un des rares États où le peuple est encore confiné.
Cette stratégie autoritaire va à l’encontre de la science qui recommande plutôt la réouverture progressive dès que les populations les plus à risque sont vaccinées, ce qui est le cas au Québec depuis déjà plusieurs semaines.
Non seulement le gouvernement Legault propage-t-il des fausses affirmations par rapport au variant, l’idée même d’une troisième vague d’hospitalisations et de décès s’avère fausse.
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