Les chiffres sont en hausse concernant les crimes violents. Des faits divers sordides font la une des journaux tous les jours. Comment, dans ce contexte, ne pas voir que notre société est en voie d’ensauvagement? Plusieurs affaires l’ont prouvé récemment, et ce n’est pas joli. Quelles sont les causes de cette criminalité en hausse? Et que peut-on y faire? Comparons l’exemple de la France avec celui du Québec.
Vous avez sûrement entendu parler de ce sordide triple meurtre, où le père qui a assassiné sa femme et ses deux enfants se qualifie désormais sous le pronom « elle »? L’affaire va tellement loin que monsieur (ou madame!) peut contre-interroger les témoins, ou même la famille des victimes. Cette triste histoire nous montre que nous vivons dans une société de plus en plus folle, irrationnelle.
Pourquoi? Parce que non seulement cet homme, qui a commis un féminicide, soit un crime de haine contre les femmes, est enfermé avec des femmes en prison, mais aussi pour le fait qu’il ait le droit de se représenter lui-même lors de son procès. Réussissant à semer le doute en y allant de théories farfelues sur la mort de ces trois personnes. Une nouvelle affaire Guy Turcotte, avec une couche d’absurdité supplémentaire en prime.
Mais c’est seulement la pointe de l’iceberg. Quantité de jeunes hommes se sont retrouvés impliqués ces dernières années dans des crimes violents. Des poursuites en voiture après qu’ils se soient mis à tirer sur des passants au hasard, des attaques contre des bâtiments des Hell’s Angels. Plusieurs jeunes de seulement 14 ans sont morts inutilement. Embrigadés dans des gangs.
Comment ne pas voir dans ces affaires une forme d’ensauvagement de notre société? Ensauvagement, c’est un terme qui nous vient de France, concernant ces jeunes de la banlieue, majoritairement des enfants d’immigrants, qui se mettent à commettre des crimes violents. Tout en ayant un niveau d’organisation tel que les policiers ont du mal à démanteler ces groupes criminels.
Tous les jours en France, des jeunes tuent, poignardent, violent pour des raisons futiles des personnes innocentes. Des personnes âgées, des jeunes femmes, mais aussi des gens qui ont eu le malheur de refuser de donner une cigarette. Qui font les frais d’une politique migratoire laxiste qui est incapable de déporter les binationaux ayant commis des actes criminels.
Il y a en France ce qu’on appelle les OQTF – Obligation de quitter le territoire français – mais celles-ci sont rarement appliquées pour les criminels condamnés. Faut-il simplement davantage appliquer les lois déjà en vigueur? Oui, c’est la chose à faire en France, mais aussi au Québec. Les libéraux ont trouvé des façons de ne pas déporter les criminels étrangers condamnés.
Pourtant, les lois actuelles nous permettent de le faire. Mais puisque les élus et certains fonctionnaires ont des pouvoirs discrétionnaires, plusieurs maintiennent leur droit de rester au Québec, sans que l’on comprenne en quoi ces gens sont une « richesse » pour notre société. Comme l’affaire de ces voleurs de voiture d’origine marocaine.
Le premier sera déporté dans son pays après une peine de 18 mois de prison, tandis que l’autre pourra rester ici en échange de sa collaboration. Pourquoi accepter une telle situation? Immigrer ici est un privilège, et non un droit. Chaque personne qui vient ici devrait en être consciente. Mais il semblerait que cela n’arrête pas les criminels d’autres pays qui souhaitent venir chez nous.
Récemment, les conditions de détention ont fait la une des journaux. C’est tout le système qui doit être revu en fonction de la hausse marquée de l’immigration que nous recevons chez nous. Bien sûr, la plupart des gens d’ailleurs ne viennent pas ici pour commettre des crimes. Bien au contraire. Mais il nous faut appliquer nos lois pour des gens qui ont senti le bon filon : celui d’un pays qui a baissé sa garde face aux abus de toutes sortes.
Et qui permet à quiconque de s’en sortir s’il sort un joker sur la soi-disant discrimination qui affligerait notre société. Les réformes des libéraux ont permis au crime de proliférer chez nous, en tolérant plus que nous devrions. Le laxisme a rarement donné de bons résultats. Parlez-en aux habitants de la Californie, où le gouverneur a récemment remis des peines pour les vols de moins de 1000$.