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Voici pourquoi l’immigration massive ne peut pas être un projet d’avenir, peu importe ce que les libéraux en pensent

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Le Canada et le Québec sont aux prises avec de gros problèmes internes. Le coût du loyer continuera d’augmenter à long terme selon des prévisions, en plus de voir l’intelligence artificielle prendre des emplois aux gens moins qualifiés. Ce qui viendra à une question fondamentale : l’immigration. Voici pourquoi l’immigration massive ne peut pas être un projet d’avenir, peu importe ce que les libéraux en pensent.

Selon Erkan Yönder, chercheur à l’école de gestion John-Molson de l’Université Concordia, le prix d’un 4 1/2 à Montréal pourrait atteindre 4325$ d’ici 6 ans. Il s’est basé pour cette étude sur les prix actuels, les projections démographiques du gouvernement canadien, et un programme basé sur l’intelligence artificielle. Selon lui, l’immigration continuera de pousser vers des sommets le coût du loyer.

Pour pouvoir payer un loyer aussi élevé, il faut un très bon salaire. Même une personne qui gagne 100 000$ pourrait avoir du mal à mettre de l’argent de côté en payant 51 900$ de loyer par année. Il dépasse le ratio d’endettement considéré comme acceptable qui dit qu’il faut payer 30% de ses revenus pour se loger. Imaginez maintenant un travailleur au salaire minimum. Celui qui fait fonctionner les dépanneurs, les restaurants, les magasins.

Celui-ci aura des conditions de vie de plus en plus indignes, où il devra partager une chambre avec plusieurs personnes. Des villes comme Los Angeles proposent déjà des dortoirs de type « auberge de jeunesse », mais où les gens vivent là. Ils dorment dans ce qu’on appelle des « pods ». Souhaitons-nous vraiment ces conditions pour les Québécois ? Certains logements au Saguenay se louent déjà 2000$ par mois.

Mais bon, les libéraux, ce n’est pas les conditions de vie des gens qui les intéressent, mais le pouvoir politique. Ils savent qu’en faisant venir toujours plus de gens, ils verrouillent l’avenir politique des Québécois. Cependant, les banques en profitent également. Toujours de nouveaux clients, qui prendront des prêts, paieront des frais bancaires abusifs. Seront eux aussi enchaînés au crédit.

De plus, avec la multiplication des applications et services capables de fonctionner par l’intelligence artificielle, de plus en plus de métiers plus ou moins qualifiés disparaîtront. Les magasins multiplient les caisses libre-service, qui, malgré certains ratés, resteront en place. Il y a toujours plus de clients à servir, mais les employeurs ne veulent pas payer. D’où l’utilisation massive de machines qui remplacent les humains, et quand ceux-ci sont plus difficiles à remplacer, ils emploient des travailleurs étrangers qui accepteront de mauvaises conditions.

Mais cette logique a ses limites. Le recours à une main-d’œuvre ne sera plus possible dans les prochaines années selon les standards actuels. Déjà, le Québec a dû renoncer au recrutement d’infirmières dans plusieurs pays d’Afrique. Au Cameroun, il y a seulement 1,9 infirmières pour 10 000 habitants, au Québec c’est 100 pour 10 000. Le Québec est blâmé par l’Organisation mondiale de la santé pour son recrutement dans des pays où il manque déjà cruellement de ressources.

Une extension d’un phénomène connu sous le nom « d’exode des cerveaux ». Jadis, cet exode s’appliquait aux scientifiques, chercheurs et techniciens très pointus que l’Amérique du Nord prenait par exemple à des pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe. Maintenant, cela concerne de nombreux métiers de la santé, de l’éducation, mais aussi beaucoup de travailleurs manuels. Cela dit cette politique tire à sa fin.

L’avenir sera plein de paradoxes. D’un côté, la population vieillira, mais on aura besoin de moins de gens pour faire fonctionner les commerces, les restaurants et les usines. L’intelligence artificielle éliminera de nombreux emplois qui pourront être mieux accomplis par des machines que des humains. De plus, la baisse de la consommation continuera d’impacter les producteurs. Dans un tel contexte, l’immigration n’est pas un projet possible sur du long terme. Que les libéraux l’acceptent ou non.

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