La controverse continue de s’amplifier dans la circonscription fédérale de Terrebonne. Il y a quelques jours, on rapportait que la candidate libérale avait remporté l’élection par une seule voix, à l’issue de trois recomptages, chacun ayant donné des résultats différents. Non seulement la controverse ne faiblit pas, mais de nouveaux éléments font maintenant sourciller les analystes. Le système électoral a-t-il été corrompu par des intérêts obscurs? La question se pose.
Un résident permanent installé dans la circonscription de Longueuil–Saint-Hubert a partagé sur sa page Facebook une carte électorale qu’il a reçue à son nom, chez lui. Ce n’est pas la première fois que des résidents permanents affirment avoir reçu un carton leur permettant d’aller voter. Or, au Canada, il faut être citoyen pour avoir le droit de vote.
Le gouvernement fédéral s’est déjà défendu en affirmant qu’il utilise des bases de données, telles que celles des permis de conduire, pour établir les listes électorales. Or, cette liste ne semble pas faire la distinction entre un citoyen, qui a le droit de vote, et un résident permanent, qui peut posséder un permis de conduire provincial, mais qui n’a pas la citoyenneté.
À Terrebonne, une électrice quant à elle affirme avoir reçu son bulletin de vote, retourné par la poste. Postes Canada aurait retourné l’enveloppe à l’expéditeur. Or, cette femme votait pour le Bloc. Voilà de quoi s’interroger sur l’intégrité du scrutin. De plus, lorsqu’on examine les circonscriptions canadiennes ayant enregistré le plus de votes rejetés, il s’agit justement de celles où des libéraux ont remporté des sièges au Québec.
Faut-il y voir un complot du Parti libéral visant à prendre le pouvoir de manière non démocratique? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais cela soulève de sérieuses questions. Tant de coïncidences en si peu de temps? Dans des circonscriptions bien précises? Il faut bien l’avouer, les mots libéraux et intégrité ne vont pas souvent de pair.
Mark Carney peut espérer obtenir sa majorité si les choses continuent ainsi. Certains commentateurs affirment que les libéraux seraient également en train de courtiser d’éventuels transfuges conservateurs et néo-démocrates afin qu’ils rejoignent les rangs du gouvernement. Il ne faudra donc pas se surprendre si les libéraux atteignent enfin la majorité tant convoitée.
Par des moyens antidémocratiques, du maraudage, du favoritisme. Après dix longues années avec Justin Trudeau, puis l’arrivée d’un banquier sans charisme, au français hésitant, plus rien ne peut vraiment nous surprendre venant des libéraux canadiens.
