Pour une troisième fois consécutive, le Journal de Québec et de Montréal) publie les résultats de son Bureau d’enquête sur les 100 usines les plus polluantes du Québec.
Chez nous, au Saguenay Lac St-Jean, ce sont les mêmes usines qui sont clouées au pilori, soit les installations de Rio Tinto et les papetières de Résolu.
Dès la première enquête, je me suis intéressé à l’aluminerie de Rio Tinto et à la papetière de Résolu qui sont installées à Alma, ma ville natale et celle où je vais rendre l’âme.
J’ai tout de suite cherché à connaitre les critères qui faisaient des deux entreprises Almatoises des délinquantes dangereuses.
Comment pouvait-on ainsi bousiller leur réputation, alors que tout le monde sait à Alma que Résolu est une entreprise qui respecte les règles en matière de pollution (je le sais, l’usine est à deux pas de chez moi). Quant à l’aluminerie de Rio Tinto, qui date des années 1990, elle est conforme aux normes les plus sévères et c’est donc une usine non-polluante.
C’est alors que j’ai constaté que le critère qui en faisait les pires pollueurs du Québec était la quantité de gaz à effet de serre émise par les entreprises. Et c’est pour cela qu’elles étaient toutes clouées au pilori et qu’on se devait de les discréditer sur la place publique.
Il faut dire que le clergé écolo a réussi avec brio (il faut bien le reconnaitre) à diaboliser le C02 (dioxyde de carbone) en en faisant un gaz toxique, nuisible et dangereux.
Comment en est-on arrivé là?
Comment et pourquoi les journalistes, les chroniqueurs, les artistes, la classe politique et même les gestionnaires d’entreprises se sont-ils soumis et mis à plat ventre devant les prêcheurs patentés et avalé allègrement leur credo anti-carbone?
En fait, tout ce beau monde n’ose pas se dissocier du catéchisme des verdoyants. Ils ne veulent pas de «chicanes dans la cabane».
Ils savent que s’ils osent affirmer que le CO2 est un gaz indispensable à la vie sur terre et qu’il n’est surtout pas toxique ils s’exposent au lynchage sur la place publique. Il vaut mieux courber l’échine.
Pour ce qui est de la classe politique, les gouvernants se font un devoir de se soumettre au catéchisme de l’épiscopat verdoyant, sinon, ils sont lynchés sur la place publique. Il faut au moins qu’ils fassent semblant de s’efforcer de mettre en vigueur leurs mesures délirantes qui provoqueraient un terrible recul de l’économie.
Pour ce qui est des chroniqueurs, ils n’abordent jamais ce «piège à cons». Ils subodorent le nœud de vipères. Ils sont plusieurs au Journal de Québec et pas un seul n’écrit une ligne sur la question climatique. On se demande bien pourquoi? Y aurait-il une consigne? Ou la peur du déshonneur? Allez savoir!
Il y a cependant une certitude : la seule façon de réduire le gaz carbonique dans les usines, c’est tout simplement de fermer les boutiques. Ça fait beaucoup de chômeurs …mais ça fait plaisir à la déesse Gaya.
L’an prochain, vous aurez une autre enquête avec les mêmes données et, de nouveau, le CO2 sera présenté comme un gaz toxique, ce qui est une abominable menterie.