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Champagne souhaite que la crise se prolonge et qu’elle ait des « conséquences profondes »

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ÉDITORIAL: Alors qu’en date du 7 avril, le Québec compte 150 décès en raison du coronavirus chinois, que l’économie est en arrêt quasi-total et que des dizaines de milliers, sinon des centaines de millier de québécois ont perdu leur principale source de revenue, l’activiste radical Dominic Champagne, dans un texte complaisant publié sous la bannière du média La Presse, souhaite « que la crise dure assez longtemps pour avoir des conséquences profondes pour nous obliger à des changements de comportements ».

L’adepte de la décroissance et des économies centralisées ne se cache pas pour souhaiter le pire. Selon lui, la crise devrait être longue, couteuse et profondément handicapante pour la société québécoise, à un point tel que l’économie de la province devrait être forcée de « se concentrer à produire l’essentiel ».

Il faut dire que le Champagne peut se permettre de tels propos cités « de sa maison de campagne, à Deschaillons, entre Québec et Trois-Rivières […]», du haut d’une fortune bâtie sur des concerts à Las Vegas, alors qu’en dehors de son domicile confortable, québécois et québécoises se voient confinés à leurs appartements et leurs modestes maisons, forcés de demander l’assistance du gouvernement en raison de pertes d’emplois massives.

Les pères et mères de familles qui ne sont pas entièrement certains de pouvoir demain nourrir leurs enfants devraient se réjouir qu’un mécène du calibre de Champagne leur souhaite une longue et pénible crise, puisqu’après tout, c’est pour le bien de la planète, du moins à ses yeux. La déconnection de certaines élites comme Champagne, et de ses disciples qui ne jurent que par la chambre d’écho des chroniqueurs de Radio-Canada se fait ici, encore une fois, évidente.

Et il ne faut pas oublier que ce texte complaisant dans lequel Champagne souhaite le pire au Québécois est publié sous la bannière d’un journal en faillite, La Presse, qui hier encore quémandait les fonds publics pour donner des leçons de décroissance au « petit peuple ». Un journal qui publiait, le 6 avril, un texte reprochant à l’initiative du Panier bleu de ne pas être assez… féministe.

Comme quoi certains médias québécois sont, de toute évidence, « non-essentiels ».

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