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Files d’attente communistes au temps du coronavirus

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À Cuba, avant la crise du coronavirus, on entendait crier, « ici, on fait la file d’attente jusqu’à la mort » , cette expression bien cubaine fait craindre le pire à plusieurs car bientôt, elle ne se traduira plus au sens figuré. Même si officiellement, le régime castriste a demandé de respecter un mètre de distance entre les gens, cette règle ne tient plus aussitôt qu’un des produits attendus depuis trop longtemps arrive enfin dans les lieux de distribution. La foule doit alors se précipiter, car les quantités sont presque toujours insuffisantes.

La population et la diaspora cubaine, regardent le drame qui se joue sous leurs yeux. Leur frustration commence à se faire entendre. Les chiffres officiels du régime cubain, semblent irréels si on compare ‘’per capita’’ à la population des autres pays. Avec une population de 11 millions, officiellement, il y aurait seulement 288 cas confirmés, même si 3343 cas suspectés sont en institution, et plus de 40 000 sont assignés à leur résidence. Ces lieux de vie, à la cubaine, où l’eau est acheminée en moyenne que quelques heures à chaque deux jours, deviendront vite des incubateurs, car les familles doivent habituellement partager leur petite maison, ou leur appartement exigu, avec au moins 3 générations vivant sous le même toit.

On peut aisément penser qu’il y a dans le pays, beaucoup plus de cas non confirmés de covid-19. Causé par les longues files d’attente quotidiennes partout dans le pays, les dizaines de milliers de touristes, particulièrement d’Espagne et d’Italie, acceptés jusqu’à trop tardivement dans l’île. Mais surtout, des cas probables impossible à évaluer dû au nombre insuffisant de test disponible.

Ces statistiques impossible à vérifier et publiées par le régime, ont toujours été contrôlées et fabriquées selon les besoins du moment. L’idéologie a toujours prôné au-dessus de la vérité et de la transparence. La diaspora cubaine, parfois rit de bon cœur, souvent hurle de rage, en entendant ces touristes et journalistes étrangers, citer ces statistiques officielles émanant de l’île, comme des vérités vertueuses, de ces supposées avancées sociales incombées au régime castriste.

Le parti communiste de La Havane semble imiter son grand frère chinois. Le Parti communiste chinois, qui, au début de la crise, a ignoré le virus pendant des semaines, pour ensuite mentir au monde entier sur la gravité de la situation. Il mène activement depuis, au dépend de ses citoyens, une campagne de censure et de propagande mensongère afin de protéger sa réputation. Selon l’organisme ‘’Chinese Human Rights Defenders’’ depuis le début de la crise, 351 lanceurs d’alerte, souvent du personnel de la santé publique, ont été soit: arrêtés, mis à l’amende, ou ont carrément disparus.

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