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Les tentacules du régime castriste s’étendent même à l’extérieur de Cuba

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Trop de gens qui commentent mes articles, ou le sort cruel que subissent les Cubains me disent, pourquoi les Cubains ne manifestent pas publiquement à Cuba ? Pourquoi les employés des hôtels tout-inclus répètent aux touristes la cassette du discours officiel du régime ? Pourquoi ils ne se mêlent pas de politique ?

Premièrement les Cubains, littéralement et légalement appartiennent au régime, la preuve en est qu’un Cubain, n’a pas de statut juridique, il n’est pas habilité à signer lui-même un contrat avec un étranger ou une entreprise étrangère qui veut l’engager. C’est seulement l’état, au-dessus de lui, qui a ce pouvoir. Deuxièmement, à cause justement de la main mise total sur ses citoyens que le régime s’est octroyé et de la peur instaurée par son système répressif qui en découle. Ce qui se traduit par un effet psychologique qui perdure même sur ceux qui réussissent à immigrer dans un autre pays.

Il y a d’abord ceux que l’on appelle les ‘’ciberclarias’’ (soldats du web) qui agissent depuis Cuba, il y a aussi ceux qui habitent dans les nouveaux pays d’asile et qui agissent comme des ‘’agents du régime’’ en surveillant et en rapportant dans l’île, les publications web de ceux qui osent exprimer et publier la dure réalité cubaine. Ces gens agissent soit par intérêt personnel, parfois pour des promesses de gain social ou monétaire qui bénéficiera à leur famille restée dans l’île, soit par peur de possibles représailles contre leur famille si ils expriment un refus de participer. Mais trop souvent c’est dû à cet endoctrinement persévérant qui s’opère tôt de la garderie jusqu’au lieu de travail et qui se transforme en syndrome psychologique. Les intellectuels cubains parlent du ‘’daño antropológico’’ qui se traduit par (dommage anthropologique). Ils parlent de séquelles psychologiques qui auront des répercussions sur les gens, et leur mode de vie et ce, même longtemps après que le régime totalitaire s’éteindra. Cela demeure un sujet controversé et bien compliqué.

Un exemple du travail quotidien des ‘’ciberclarias’’, ces soldats du web sans visage sur leur photo de profil, qui reçoivent eux aussi un salaire de misère d’environ $30 par mois. Ces soldats, attaquent en groupe et peuvent vous faire bloquer entre autres par Facebook, en signalant faussement que vous publiez des choses contraires aux règles. Cet outil de censure fonctionnera pour quelques semaines, le temps que FB fasse enquête et vous débloque. Maria et Patricia, qui vivent au Canada depuis 20 ans se sont souvent fait bloquer par FB. Ces victimes du web voient des faux profils qui écrivent des choses complètement fausses, sexistes et très diffamatoires sur elles. Dans d’autres cas, des faux profils sont même créés avec vos propres photos, pour ensuite diffuser des publications horribles sur d’autres Cubains, qui font également la promotion d’un Cuba démocratique.

Le régime en ce moment, tente de créer un précédent en judiciarisant Lidier Hernandez Sotolongo, un cubain qui a immigré en Uruguay depuis 3 ans. Cette action du régime aura pour but de faire peur aux gens, afin de censurer toutes critiques qui viendront même de l’extérieur. Lidier, a participé devant l’ambassade Cubaine à Montevideo, capitale de l’Uruguay, à quelques manifestations pacifiques et légalement autorisées dans ce pays. Présentement en voyage à Cuba pour visiter sa famille, Lidier a été empêché de repartir vers son pays d’adoption. Le régime castriste, en plus de menacer sa mère en la citant aussi à comparaitre, lui défend d’aller retrouver sa femme et sa nouvelle vie sous prétexte de la loi 302, article 25. Cette loi dit que: « vous êtes empêchez de sortir du pays pour des raisons de sécurité nationale, ou pour toute autre question d’intérêt social considéré pertinente par les autorités. » Des mots fourre-tout qui apparaissent dans de nombreuses lois cubaines, et qui donne au régime castriste, la légitimité de faire avec vous ce qu’Il veut.

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