Ça ne fera jamais la Une d’aucun média ni les Décrypteurs de Rad-Can ou ceux de l’Heure juste des journaux PKP n’en parleront pas. Il y a un gazouillis récurrent sur Twitter, aussi repris sur Facebook, qui me fait saigner des yeux et je vous explique pourquoi.
Dès le 2 octobre 2018, au lendemain de l’élection du gouvernent de la Coalition Avenir Québec dirigée par le premier ministre élu François Legault, ses opposants les plus farouches ont fait circuler une insidieuse théorie niant les résultats officiels du Directeur général des élections du Québec. Même les libéraux s’y sont essayés, mais leurs trolls ont fini par lâcher prise en se rappelant que ce calcul biaisé faisait perdre des plumes à leurs ex-chefs.
C’est ainsi que pour eux, la CAQ ne peut parler pour la majorité des électeurs, voire même pour la totalité des citoyens québécois et cela même si elle forme un gouvernement majoritaire, puisqu’elle n’a obtenu que 24,4% « des 100% électeurs inscrits », moins du quart! Je ne nie pas que leur % est exact, c’est même confirmé par le DGEQ lui-même!
Ce qui m’horripile, c’est la désinvolture avec laquelle cette fake news, voulant qu’au Québec les abstentions comptent dans le résultat final d’une élection, se propage. Dans les faits, les abstentions ne font partie que des statistiques, d’où la véracité de leur 24,4%, ces abstentions n’ont jamais été prises en compte dans le résultat officiel d’un scrutin, que ce soit au fédéral, au provincial, au municipal ou même au scolaire.
Tétanisés par les résultats électoraux de la CAQ, qui ait fait élire 74 députées/députés (deux se sont ajoutées depuis lors d’élections partielles dans Roberval et Jean-Talon), et forme un gouvernement majoritaire, qu’ils en sont à faire des incantations tirées du Guide pratique de la pensée magique
C’est tellement grossier comme procédé que la question se pose : comment se fait-il qu’aucun journaliste n’ait encore relevé cette désinformation auprès, entre autres, du parti politique scolaire Mouvement pour une école moderne (MÉMO), qui sévissait à l’ex-Commission scolaire de Montréal avant sa transformation en centre de services?
C’est clair que pour la Fédération autonome des enseignants (FAE), dont les membres les plus actifs sur les réseaux sociaux font largement échos à cette désinformation, les négos pour le renouvellement des conventions collectives des enseignants impliquent que tous les moyens sont bons pour nuire aux discussions et faire mal paraître le gouvernement. Même de faire de la désinformation systématique, notamment sur le dos de la Loi 40.
Comme il est tout aussi clair que pour le MÉMO, ce n’est qu’une question de pure vengeance. Ce parti politique de commissaires scolaires a vu sa pertinence et sa légitimité disparaître avec l’adoption de la Loi 40 qui, entre autres, abolit les élections scolaires et transforme les anciennes C.S. en centres de services. À ce sujet, il serait intéressant de questionner l’ex-présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon, sur l’avenir de son parti.
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J’oubliais : le résultat officiel du Directeur général des élections, celui qui donne à la CAQ son mandat de gouverner le Québec au nom de tous les Québécois, confirme que 37,4% des 66,4% de votes exprimés au parti de François Legault. Ici, vous l’aurez compris, le maître-mot est « votes exprimés », parce qu’en démocratie, ce sont les électrices/électeurs qui votent qui décident et non ceux qui restent chez eux.
La transition énergétique est-elle la pire arnaque de tous les temps? Oui, cela est fort probable.
La transition énergétique est sur toutes les lèvres. On croit qu’en « décarbonant » l’économie, en passant à des énergies propres, que l’on pourra inverser la tendance