• partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

Ensauvagement : hausse radicale des vols de voitures au pays

Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Une scène spectaculaire et choquante d’une tentative de vol de voiture qui s’est terminé à coups de machette à Boisbriand circule sur le web depuis hier.

Dans une trame narrative à peine croyable, un homme se serait fait voler son VUS Cadillac Escalade à Saint-Eustache, aurait réussi à le retrouver et le mettre en sécurité dans la cour clôturée d’une entreprise de construction appartenant probablement à une connaissance, pour finalement voir réapparaître les voleurs à bord d’une BMW blanche tenter de récupérer leur butin. Les employés de l’endroit ont alors chargé la voiture, elle aussi volée, avec de la machinerie lourde et les deux suspects ont pris la fuite après avoir attaqué les employés à coups de machette.

Les agresseurs, Abdel Camara et Mohammed Jamil Allo, ont été arrêtés par la police un peu plus tard.

Cette histoire de crime et de violence est malheureusement représentative de plusieurs réalités canadiennes en 2023.

Violence armée, gangs de rue et immigration

D’abord, elle est éloquente de l’augmentation de la violence armée et des gangs de rues au pays, et particulièrement autour de l’axe Toronto-Montréal. On parle évidemment beaucoup de l’augmentation de la violence par arme à feu, mais disons que la machette n’est pas très loin en termes de dangerosité.

L’aspect barbare de cette arme, d’ailleurs, pose la question d’une immigration incontrôlée qui pourrait engendrer de plus en plus de ce genre d’assauts sanglants. L’exemple britannique démontre très bien comment, malgré une interdiction des armes à feu, les crimes par armes blanche des gangs – provenant majoritairement des populations immigrantes musulmanes – ont pu se multiplier.

En France, aussi, on en a des exemples terroristes encore plus sanglants, comme récemment à Arras, où un professeur a été poignardé à mort, quelques années après la décapitation de Samuel Paty en pleine rue.

Au Québec, la situation est encore plutôt calme, mais des scènes comme la mise à tabac d’un élève par un groupe de racaille pour des raisons religieuses dans une école de Saint-Bruno-de-Montarville démontre assez bien quel est le type de public cible pour le recrutement des gangs. Et quel type de petits criminels nous ne souhaitons pas voir proliférer.

La crise des vols de voiture au Canada

Mais surtout, l’évènement vient souligner à merveille un phénomène dont on parle un peu moins : les vols de voiture ont littéralement explosé ces dernières années, entraînant leur lot de poursuites policières, d’invasions à domicile et de violences armées.

L’enjeu a fait l’objet d’un reportage de la CBC il y a un mois. Seulement à Toronto, 27 000 voitures ont été volées durant la dernière année, ce qui équivaut à un vol aux 17 minutes et une augmentation de 300% par rapport aux années précédentes. Les services de police évaluent les profits reliés aux vols de voitures au Canada l’an dernier à 1 milliard de dollars, ce qui en ferait l’une des trois activités les plus lucratives du crime organisé.

De ce nombre de vols, 80% passerait par des ports comme ceux de Montréal ou de Toronto pour êtres exportés majoritairement en Afrique de l’Ouest ou au Moyen-Orient.

Comme l’explique le détective Mark Heywood dans le reportage en question, « Il est beaucoup plus facile de vendre 15 voitures volées sur le marché noir que de vendre 15 clés de cocaïne ou 15 armes à feu illégale […] Voyez-vous, les gains sont très élevés, et les risques très bas. Nous avons des anecdotes où une personne ayant volé des voitures, après avoir été jugé en cour, a simplement marché à l’extérieur du palais de justice et volé une nouvelle voiture directement dans le stationnement. »

La grande majorité des véhicules volés seraient des VUS et des camionnettes (comme c’est le cas pour les évènements de Boisbriand). Certains modèles en particulier sont tellement volés au Canada que leur nombre total surpasse ceux volés aux États-Unis, alors qu’ils ont une population 10x plus nombreuse, ce qui expose bien le problème.

Apparemment, cette augmentation, qui semble aller de pair avec l’augmentation de la violence armée, serait causée par une surveillance et des peines déficientes par nos services de police et nos douanes. Et l’enjeu passe majoritairement sous silence, même chez les victimes, puisque ce sont les assurances qui épongent la facture.

C’est d’ailleurs de là que proviennent la majorité des pressions sur les autorités afin de régler le problème. Les assureurs et entreprises de location de voitures vivent une véritable « crise » en raison de cet emballement du vol, et réclament un meilleur suivi de la situation et de meilleures fouilles des conteneurs à destination de l’étranger.

Bref, l’altercation violente de la semaine passé à Boisbriand semble n’être que la pointe de l’iceberg du problème généralisé du vol de voitures au pays et, d’une manière plus générale, de l’augmentation de la criminalité armée. On assiste littéralement à une crise, et bien que ce ne soit pas une bonne idée de se faire justice soi-même, il est grand temps que les autorités agissent.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi
  • Nouvelles semblables
  • Autres articles de Philippe Sauro-Cinq-Mars

Quand les néo-féministes choisissent l’ours

Depuis quelques semaines, un phénomène viral crée la controverse sur les réseaux sociaux ; à la question « préféreriez-vous vous retrouver dans un boisé avec un