Traduit de l’anglais. Article de Mickey Djuric publié le 15 juillet 2024 sur le site de CTV News.
Le conseil d’administration de CBC et de Radio-Canada a approuvé l’octroi de primes à certains employés pour le travail qu’ils ont accompli au cours du dernier exercice financier, même si des députés ont déclaré qu’il serait inapproprié de le faire après la suppression de centaines d’emplois.
La décision a été publiée sur le site web du radiodiffuseur public le mois dernier, à la suite d’une réunion du conseil d’administration.
CBC n’a pas voulu divulguer le montant versé aux 1 194 employés éligibles pour l’exercice fiscal 2023-24, le porte-parole Leon Mar ayant déclaré que ces informations faisaient partie des « opérations financières internes ».
Le radiodiffuseur public a déclaré que l’argent était une rémunération au rendement et qu’il comptait dans la rémunération totale de certains employés, comme le stipulent les contrats qui promettent des paiements lorsque certains objectifs de l’entreprise sont atteints.
Néanmoins, son conseil d’administration a reconnu qu’il était difficile d’accorder des primes pour l’exercice fiscal au cours duquel 141 employés ont été licenciés et 205 postes vacants ont été supprimés.
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À la suite de l’annonce des licenciements de la chaîne publique, la PDG Catherine Tait a dû répondre aux questions de deux commissions parlementaires sur l’octroi de primes pour l’année qui s’est achevée le 31 mars.
En décembre, la CBC a annoncé qu’elle allait supprimer 600 emplois, éliminer 200 postes vacants et réduire ses coûts de production de 40 millions de dollars pour faire face à un déficit de 125 millions de dollars prévu à l’époque.
Mme Tait a été convoquée devant la commission du patrimoine de la Chambre des communes pour répondre de ces coupes et a été interrogée sur son intention d’accepter une prime pour l’exercice fiscal se terminant le 31 mars.
Il n’est pas certain que Mme Tait ait finalement accepté une prime.
Les députés membres de la commission ont conclu dans un rapport à la Chambre que, compte tenu des suppressions d’emplois, il serait inapproprié pour la CBC d’accorder des primes aux membres de la direction.
Le radiodiffuseur public a déclaré que sa situation financière s’améliorait grâce aux récents licenciements, aux réductions des coûts opérationnels et à une injection supplémentaire de 42 millions de dollars dans le budget fédéral de cette année.
En mai, M. Tait a déclaré à la commission du patrimoine que le déficit estimé à 125 millions de dollars pour 2024-25 avait été ramené à 20 millions de dollars.
Rachael Thomas, porte-parole du Parti conservateur, a déclaré que Mme Tait « continue de trouver des moyens d’accorder des primes importantes, financées par les contribuables, à son personnel, à ses cadres et à elle-même », pour ce qu’elle a appelé un « organe de propagande fiable du Parti libéral ».
Elle a déclaré dans un communiqué lundi que le PDG avait « accordé des millions de primes à des cadres pendant qu’ils faisaient des coupes dans la radio et la télévision et qu’ils supprimaient des emplois dans un contexte de baisse d’audience et de manque de pertinence croissant pour les téléspectateurs canadiens ».
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Le Québec et le Canada ont-ils raté le bateau du GNL? Pas si vite.
Nous lisions dans les pages de La Presse, la semaine passée, qu’une étude du groupe de pression Investors for Paris Compliance prétendait que la fenêtre