Un reportage du magazine Maclean’s rapporte que la performance de la bourse du Canada est la pire parmi les 105 marchés financiers du monde. Le seule pire marché, qui n’est pas comptabilisé dans l’étude, est le Venezuela.
L’étude compile les résultats des différents marchés boursiers depuis la crise financière de 2008. Sur 10 ans, le S&P 500, indice boursier américain, a gagné 101% en valeur. Sur la même période de temps, le TSX, marché boursier canadien, en a gagné seulement 14%.
Sur une base annuelle, le rendement équivaut à moins de 1.5%, soit un taux de rendement équivalent aux trésoreries ou au comptes épargnes à intérêts, un rendement considéré comme faible et n’ayant aucune commune mesures aux rendements des marchés américains.
La faiblesse des résultats est en partie dû à la performance du secteur de l’énergie, secteur important dans l’économie canadienne qui traverse depuis 2008 une période difficile.
Mais ces chiffres révèlent davantage sur la gouvernance canadienne de Justin Trudeau. Alors que nos voisins américains ont baissé les taux d’impositions des entreprises et des particuliers pour attirer l’investissement et stimuler la croissance, le gouvernement Trudeau a augmenté les impôts des citoyens canadiens.
En trente mois seulement, les mesures de Donald Trump ont attiré près de 314,000 emplois dans le secteur manufacturier.
Cette performance en dit long sur l’économie canadienne : notre pays traverse une période de faible croissance, et le capital fuit vers nos voisins du sud. À long terme, cette faible croissance et cette absence de compétitivité du Canada pourrait mener le pays vers une importante récession et un marasme économique à long terme.
