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La fête du Canada demeurera pour toujours une fête étrangère aux Québécois

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Le samedi, 1er juillet, nous « célébrerons » la fête du Canada. Comme chaque année, si la fête nationale du Québec déchaîne les passions, c’est que justement, elle nous concerne tous. Mais pour la fête du Canada, c’est une autre réalité. Peu de bruit pour des moyens considérables employés par le gouvernement canadien. Pour quelles raisons? Nous allons voir ça ensemble.

Le Canada c’est quoi en gros? C’est une entente entre territoires de l’Empire britannique pour développer un chemin de fer transcontinental. Une histoire de gros cash. Déjà à l’époque, ce n’était pas destiné à passionner les foules. Les circonstances de la fondation du Canada que nous connaissons actuellement sont aussi douteuses. Lors du référendum pour joindre l’union, les Canadiens français furent victimes de l’intimidation du clergé, qui annonçait l’enfer à ceux qui refuseraient la confédération. Nous connaissons très bien au Québec ces référendums truqués qui empêchent depuis toujours notre émancipation.

Aussi, c’est que ce pays s’est fondé en opposition contre les Canadiens français et les autochtones. John A. Macdonald voulait en gros faire du Canada une union beaucoup plus centralisée. C’est grâce à l’opposition des réformistes du Québec que nous avons la chance d’avoir un semblant d’État avec la création des parlements. Et bien sûr nos compétences uniques. Même si de nos jours, les compétences sont constamment empiété par le fédéral.

Pas besoin de faire un long cours d’histoire, avec la révolte des métis, la conscription, les lois contre le français en Ontario et dans les autres provinces pour voir que nous sommes depuis toujours marginalisés au sein du Canada. Par contre, depuis 1982, il faut dire que les choses se sont accélérées. Trudeau père avec sa charte des droits encastrée dans la constitution (que nous n’avons jamais signée), a donné au Canada actuel une arme considérable pour nuire aux intérêts du Québec.

Grâce à cette charte, la Cour suprême peut charcuter nos lois et ainsi couper les ailes de notre volonté d’autonomie. Avec les lois 21 et 96, il faudra s’attendre dans les prochains mois à des contestations en cour venant de lobbys communautaires au Québec, appuyés par Ottawa. Sans compter cette histoire de prières musulmanes dans des écoles de Montréal et Laval qui se ramassera vraisemblablement en cour suprême également.

Le Canada se présente à la face du monde comme un État « postnational », dans une posture aussi autoritaire que l’Albanie communiste se présentait comme « sans religion ». Le Québec est constamment rabroué, ridiculisé. Les politiciens libéraux et néo-démocrates cachent mal leur mépris du Québec, qui se fait au grand jour. Il suffit de voir le niveau de fanatisme de certains élus du NPD à l’égard du Québec lors de l’affaire Amir Attaran pour s’en faire une idée. Ou bien les députés libéraux de l’ouest de l’île de Montréal et leur mépris du français.

Après comment voulez-vous que nous soyons fiers d’être constamment remis en doute dans un pays qui fait tout pour faire disparaître notre différence? Pendant longtemps, nous pouvions nous accommoder du Canada, car nous avions un poids démographique important. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le Canada continuera la guerre, notamment culturelle, contre nous. Et ce n’est pas des gâteaux avec le drapeau du Canada ou des hot dogs le 1er juillet qui pourront nous acheter. Nous savons que derrière la façade, nous avons devant nous un État aux tendances autoritaires qui aimerait bien en finir avec la nation québécoise.

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