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La pénurie d’électricité imminente d’Hydro-Québec menace les objectifs climatiques

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Traduit de l’anglais. Texte de Marisa Coulton publié le 13 juillet 2023 sur le site du Financial Post.

Le scepticisme quant à la capacité d’Hydro-Québec à répondre à la demande croissante d’électricité verte au niveau local suscite des inquiétudes selon lesquelles non seulement les tarifs d’électricité dans la province augmenteront, mais également que les tentatives de décarbonisation et de réalisation des objectifs liés au climat seront entravées.

La société de services publics, qui bénéficie depuis des années d’une production excédentaire à laquelle elle s’est engagée par le biais de contrats d’exportation à long terme, devrait désormais faire face à une pénurie d’électricité de plus de 100 térawattheures dès 2027, selon une étude du mois de mai de l’Institut économique de Montréal. L’étude du groupe de réflexion a souligné que le plan stratégique le plus récent d’Hydro-Québec a déterminé de manière « indubitable » que sa capacité actuelle n’est pas suffisante pour répondre à la demande croissante.

« Nos excédents ont fondu comme des glaciers sous le soleil du changement climatique », a déclaré le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.

La société de services publics a mis en place plusieurs mesures pour faire face à la demande croissante, telles que la tarification dynamique, l’ajout de nouvelles énergies éoliennes et renouvelables à son portefeuille, et l’augmentation de la capacité de ses générateurs. La société a également demandé que les 270 mégawatts d’électricité initialement destinés au secteur de la blockchain – la technologie qui facilite les échanges de crypto-monnaies – soient suspendus.

Cependant, ces efforts ne suffisent pas, selon Gabriel Giguère, analyste des politiques publiques à l’Institut économique de Montréal et auteur d’une étude en mai dernier. « Tout ce que le Québec propose pour faire face à la fin de l’excédent énergétique est soit trop peu, soit trop tard, ou un peu des deux », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.

« Hydro-Québec fait beaucoup pour répondre à la demande croissante », a répliqué Caroline Des Rosiers, porte-parole de l’entreprise, dans une déclaration par courriel. « Presque tous les marchés dans le monde sont confrontés à la même situation : devoir répondre à une demande beaucoup plus élevée en énergie propre ».

L’incapacité de la société de services publics à répondre à la demande croissante pourrait avoir un impact sur le portefeuille des consommateurs, a déclaré Normand Mousseau, professeur de physique et directeur scientifique de l’Institut de l’énergie Trottier à Polytechnique Montréal, mais pourrait également compromettre les objectifs climatiques du Québec : une réduction de 37,5 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, suivie de la neutralité carbone d’ici 2050. Le principal problème, a-t-il ajouté, est le pic de consommation hivernal.

[…]

Pour lire l’article intégral.

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