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Les barricades des négociations

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Les autochtones ne sont pas les seuls à réclamer leur territoire.  Nous le faisons au Québec depuis le début de la flamme péquiste. Nous réclamons des modifications aux livres d’histoire afin d’y inclure le nom des révolutionnaires qui se sont battus pour la Nouvelle-France contre les envahisseurs anglais. Nous revendiquons nos droits à l’autodétermination.  Nous réclamons la reconnaissance de notre peuple, nos différences, nos droits et surtout une réévaluation de notre histoire. Nous sommes le peuple colonisateur du Canada rien de moins, mais les Canadiens nous ont imposé une constitution que nous n’avons jamais signé. Nous aurions le droit de tout barricader.  Nous pourrions descendre dans la rue afin de forcer la reconnaissance canadienne à nos droits et nos différences autant linguistique que patrimoniale.

Les Acadiens pourraient également protester contre l’envahisseur qui a procédé à ce génocide et qui est responsable de l’étalement culturel d’un peuple qui refusait de se soumettre. Les Acadiens, ce peuple fier de ses racines et de son histoire, ont aussi droit aux revendications territoriales et aux compensations monétaires reliées à cet abus de pouvoir. Pourtant, ils se contentent d’être fier et acceptent avec déférence la situation qui a fait l’histoire. Aujourd’hui les Acadiens peuplent une partie importante de la planète et leur fierté a dépassé le seul sol canadien.

Les peuples colonisateurs comme les Irlandais, les Écossais, les immigrants européens, qui ont largement aidé le développement du Canada, pourraient également revendiquer des droits de territoires qu’ils ont reçu des Seigneurs de l’époque. Nous leur reconnaissons des valeurs de société et nous acceptons leur fierté et partageons leurs valeurs.

Que dire des Asiatiques qui ont largement contribué à l’unification du Canada.  Ils sont devenus les blanchisseurs, car ils occupaient ce poste au temps du développement ferroviaire. Aujourd’hui, loin de revendiquer des droits, ils nous ont conquis grâce à leur nourriture savoureuse et des découvertes culinaires recherchées par la population. Ils ont pris la relève des citoyens de partout au pays dans le travail ingrat des dépanneurs. Travailleurs infatigables, ils ne demandent rien, n’imposent rien, ils sont polis, courtois et forment une communauté soudée qui s’est facilement intégrée à la population canadienne.

Pourquoi défier les lois?

En agissant avec intransigeance, les autochtones, qui revendiquerons à jamais les terres canadiennes, ne se contenterons jamais des milliards que nous leurs donnerons. Ils vivaient de façon traditionnelle, alors qu’au moment de la colonisation, les nouveaux arrivants débarquaient avec des instruments nouveaux, des armes, des couteaux, des ustensiles de cuisine qui provenaient d’une société plus évoluée que la leur. Nous n’avons rien volé, les colonisateurs ont apporté le futur et la modernité. Mais, ils ont également profité de ces peuples moins évolués à cette époque.  Ils ont profité de la naïveté de ces autochtones pour s’enrichir. Ils ont également été les guerriers nécessaires à la conquête des deux peuples, qui ne recherchaient qu’une chose,  la richesse que le territoire faisait miroiter. Pour ces deux causes, ils ont été gratifiés de territoires exclusifs.  Ils ont reçu des excuses et les milliards qui viennent avec ces injustices.

Mais désormais, le combat pour l’obtention de territoires occupés par les blancs est le nouveau combat.  Nous ne saurons jamais ce qu’ils veulent car trop de groupes différents sont impliqués. Il y a trop de désorganisation  ou de différences entre les revendications. Le gouvernement acceptera des causes en refusant d’autres, ce qui aura pour conséquence de faire naître d’autres conflits. Personne dans une société moderne n’acceptera d’être prise en otage afin de combler des besoins de pouvoir, car ici, c’est une guerre de pouvoir entre chefs de bandes. Qui parlera le plus fort, qui revendiquera avec le plus d’éclat. Le gouvernement aurait du agir aux premières heures du conflit, ce qu’il n’a pas fait. Dans le futur, nous vivrons avec les conséquences désastreuses de l’inaction de Justin Trudeau.   La population canadienne n’acceptera jamais de devoir négocier sous la contrainte. Nos élus ne veulent rien provoquer.  Ils préfèrent subir, mais ce n’est pas le cas des travailleurs qui perdent leurs emplois, des marchands qui perdent des ventes, des taxes non perçues durant ce conflit. J’ai le plus grand respect pour les autochtones qui se prennent en main, mais je n’approuve pas les prises d’otages qui sont illégales aux yeux de la loi.

Claude Roy

Représentant des ventes dans le domaine médical durant plusieurs années, Claude Roy est devenu producteur et animateur de télévision dans le domaine de la chasse et pêche. Il a animé l’émission Les Amants de la nature durant plus de 23 ans. Il s’est lancé en politique avec l’ADQ et a été élu député de l’ADQ en 2008 avec 40 autres élus. Défait après 18 mois d’un gouvernement minoritaire, il est devenu animateur de radio à Québec et chroniqueur politique, poste qu’il occupe encore aujourd’hui dans quelques médias électroniques. Ses passions sont: le montage de mouche pour la pêche et les voyages. Il est grand père à temps plein mais demeure actif comme guide touristique durant la période automnale.

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