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Les Québécois se sont débarrassés du clergé : il est maintenant temps de se débarrasser des étatistes paternalistes

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ÉDITORIAL: Nous avons presque tous entendu parler d’un temps ancien ou le clergé dominait la vie des Québécois. Ma grand-mère parlait d’un temps ou le curé du village venait faire sa ronde chez les résidents et demandait à la femme qui se remettait d’une grossesse quand celle-ci songeait-elle retomber enceinte. C’est bien connu, l’église voulait que les québécois fassent des enfants.

Ce genre d’intrusion profonde dans la vie des québécois était alors chose commune. Au tournant du vingtième siècle, le Québec, de façon pacifique et admirable, a séparé le pouvoir politique du religieux. Fini les intrusions injustifiées d’un pouvoir abstrait dans la vie des québécois, – du moins, c’est ce que l’on croyait.

Cette semaine, le « popcorn gate » nous a tristement rappelé ce caractère indissociable du Québec. Notre nation est aux prises avec un gouvernement fondamentalement paternaliste, et la grande majorité des québécois et québécoises s’en réjouissent.

D’abord, la ministre Nathalie Roy a justifié l’interdiction des cinémas de vendre du mais soufflé en affirmant que ce ne serait pas équitable pour les restaurants toujours fermés, comme si un format large de popcorn extra beurre et un pepsi diète faisait guise de repas et de compétition déloyale. Ce commentaire de la ministre caquiste était fondamentalement ridicule et déconnecté.

Puis au tour du ministre Fitzgibbon, en passage à Qub radio, d’insinuer que Vincent Guzzo vendait peut-être son popcorn « trop cher ».

Un ministre provincial s’ingère désormais dans le prix au détail du popcorn. Le clergé catholique qui contrôlait jadis la province a été remplacé par une classe politique moralisatrice et paternaliste.

Alors que les cas de COVID-19 sont à la baisse dans virtuellement tous les pays du monde, le gouvernement Legault se targue que ses mesures restrictives et fondamentalement liberticides sont en cause pour cette baisse. Pourtant, les juridictions politiques n’ayant à peu près aucune mesure (pensons ici à la Floride) voient aussi leurs cas baisser.

Ce même gouvernement qui se targue « d’écouter la science » a aussi à maintes reprises ignoré les recommandations de la Santé Publique. Il semble que le matériel justificatif des décisions du gouvernement Legault se trouve dans les chiffres de divers sondages plutôt que dans les données explicatives.

Le Québec porte l’un des pires bilans COVID du monde entier. Au niveau économique, le Québec sera aussi sévèrement affecté pour les années à venir, davantage que les juridictions ou le politique a choisi de faire confiance à sa population.

Faire confiance à la population n’a jamais été une option pour le gouvernement de François Legault. Les québécois l’ont supporté fièrement tout au long de la crise, ignorant le carnage des CHSLD et le bilan liberticide de la province.

Un peu comme le curé qui venait questionner les habitants, François Legault et son gouvernement parfois clownesque n’a pas hésité à s’ingérer dans la vie des québécois pendant une période de près d’un an et d’aller toujours bien plus loin qu’il n’en était réellement nécessaire.

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