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L’inaction des libéraux permet à la Chine de coloniser le Canada

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Traduit de l’anglais. Article de Tasha Kheiriddin publié le 22 août 2023 sur le site du National Post.

Quand le Premier ministre Justin Trudeau demandera-t-il une enquête publique sur l’ingérence de la Chine dans les élections canadiennes ? Réponse : jamais, s’il le peut. Cet exercice ne présente aucun intérêt. C’est comme un traitement de canal pour une dent pourrie ou la réparation d’un système d’égouts qui fuit : beaucoup de douleur, de perturbations et de dépenses pour aucune amélioration visible. Peu de gens voient ce qui se cache sous la surface, et la plupart ne l’apprécieront pas lorsqu’il sera réparé.

Mais si on la laisse pourrir, la pourriture ébranle lentement toute la structure. Dans le cas du Canada, cette structure est la souveraineté, la capacité de prendre des décisions dans le meilleur intérêt de nos citoyens, librement et sans ingérence de gouvernements étrangers. On ne se rend pas compte à quel point la souveraineté est précieuse tant qu’on ne l’a pas perdue, et à ce moment-là, il peut être trop tard pour la récupérer.

Interrogez les Canadiens d’aujourd’hui sur la souveraineté et il est peu probable qu’ils répondent qu’il s’agit d’une priorité absolue. Le logement, le prix des denrées alimentaires, la santé et la sécurité publique figurent en tête de liste. Les gens fuient les incendies de forêt et luttent contre la toxicomanie. Il y a tellement de problèmes qui réclament de l’attention que la « souveraineté » n’a pas vraiment d’importance.

Elle devrait pourtant l’être, car l’érosion de notre souveraineté par des puissances étrangères, notamment le gouvernement communiste chinois, contribue à bon nombre de ces problèmes. En ce qui concerne le logement : Le blanchiment d’argent chinois a gonflé la valeur des propriétés canadiennes pendant des décennies et a contribué à rendre l’accès à la propriété hors de portée des acheteurs d’aujourd’hui. Sur la toxicomanie : La Chine est le principal pays d’origine du fentanyl que l’on trouve au Canada, ouvrant la voie à des milliers de décès par overdose. Sur l’économie : La Chine a pris pour cible toute une série d’industries canadiennes pour les contrôler, des homards au lithium.

Quant aux portefeuilles individuels, souvenez-vous de Nortel. Dans les années 1990, l’entreprise d’Ottawa était un leader mondial dans le secteur des technologies, et ses actions figuraient dans le portefeuille de retraite de millions de Canadiens. Ceux-ci ont perdu leur chemise dans un scandale qui a mis en cause les dirigeants de Nortel, mais des preuves ont révélé que le piratage informatique parrainé par l’État chinois était en réalité à blâmer, au profit de nul autre que… Huawei.

Bien entendu, tout le monde n’est pas de cet avis. L’ingérence étrangère a profité à des générations de politiciens, d’entreprises et de particuliers canadiens. Les élites canadiennes ont profité de l’intérêt de la Chine pour notre pays, que ce soit en gagnant des sièges, en faisant de l’argent ou simplement en profitant d’un grand nombre de flatteries.

Mais nos élites devraient réfléchir à deux fois avant de poursuivre dans cette voie. Ce n’est pas seulement que les gens qui vous aiment aujourd’hui peuvent vous détester demain (demandez à Jack Ma, Peng Shuai ou toute autre personnalité qui s’attire les foudres du régime chinois). Ici et partout dans le monde, le fossé entre les élites et les masses se creuse. Les politiciens anti-élites exploitent ce fossé pour prendre le pouvoir. Et lorsqu’ils y parviendront, ils risquent de mettre en œuvre une série de politiques que vous n’aimez pas, ou qui favorisent leurs amis, et non les vôtres.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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