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« On a jamais vu un gouvernement aussi mal gérer l’argent des contribuables et être aussi menteur en campagne électorale » – Éric Duhaime

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Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, était de passage à Ottawa dernièrement pour participer à un panel sur l’immigration à la conférence de Canada Strong and Free Network. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec lui sur plusieurs sujets qui feront l’objet d’une suite d’articles. En voici donc un troisième et dernier à propos de l’économie et la CAQ.

Pour la section sur l’immigration, c’est ici : Duhaime sur l’immigration : « Ce sont des nombres qui sont insoutenables pour le Québec »
Pour la section sur l’énergie, c’est ici : « C’est très paradoxal, les politiques énergétiques du gouvernement à l’heure actuelle » – Éric Duhaime

PSCM : Parlant d’économie, je voulais peut-être parler un peu du budget, on a un déficit record de 11 milliards, il y a eu aussi toutes les grèves dans la dernière année, donc il y a aussi un petit lien avec l’augmentation du secteur public. Comme vous dites ; Legault, quand il s’est présenté à la base à la CAQ, il parlait de faire le ménage, donc, qu’est-ce que le Parti conservateur compte faire contre ça? Parce qu’on dirait que même quand tu es de droite ou de gauche – peu importe – on dirait que la taille de l’État continue de grossir…

Éric Duhaime : C’est très décevant effectivement… Juste pour donner un ordre de grandeur : la CAQ avait promis de réduire le nombre d’employés de l’État de 5000. Mais juste dans la fonction publique, ça a augmenté de 10 000 et dans l’ensemble des employés de l’État, c’est 35 600. Ils ont perdu le contrôle. Autant de leurs dépenses que de l’embauche de fonctionnaires.

Et c’est ça qui est plate, c’est qu’on demande aux citoyens de se serrer la ceinture au niveau économique, au niveau de l’énergie, alors que le gouvernement, lui, il se gonfle, il est obèse plus que jamais.

Et puis c’est ça qui est décevant – et qui est choquant même – dans l’approche de la CAQ : c’est qu’on a voté pour quelque chose, et on a eu exactement le contraire. On a voté pour des « petits conservateurs » et on a eu des « petits solidaires ».

Et c’est un peu vrai à tous les niveaux. C’est la même chose avec le troisième lien à Québec, t’sais, on s’est fait promettre un troisième lien, on s’est ramassés avec un tunnel pour le transport en commun… On a voté pour deux hôpitaux privés en santé ; ça fait un an et demi, on n’en a jamais réentendu parler. On a voté pour un budget équilibré, on se ramasse avec 11 milliards de déficits – le plus gros de l’histoire du Québec. On a voté pour des gens qui connaissaient l’économie et qui allaient gérer ça très très serré ; on se ramasse avec un gouvernement qui donne des milliards à la filière des batteries et qui donne même de l’argent à une équipe de hockey milliardaire américaine à même nos taxes…

Il y a quelque chose qui est complètement indécent dans ce qui est en train de se produire et je pense que, t’sais, on parle beaucoup des sondages, mais il y a une raison pourquoi la CAQ dégringole comme on l’a jamais vu. C’est parce qu’on a jamais vu un gouvernement aussi mal gérer l’argent des contribuables et être aussi menteur en campagne électorale par rapport à ce qu’ils font une fois qu’ils sont élus.

Donc, je pense que le Parti conservateur est là pour rappeler à ceux et celles qui ont voté pour la CAQ – j’en suis : j’ai fait la même erreur moi aussi en 2018 et même les deux élections précédentes -, [de leur rappeler que] regarde, on s’est fait avoir, mais on ne se fera plus avoir, on va voter pour un parti qui joue à visière levée et puis qui dit « regarde, nous, on est des conservateurs ; on s’assume, on veut réduire la taille de l’État, on veut mettre plus d’argent dans vos poches et on veut que les gens aient davantage d’alternatives et de choix ».

On veut favoriser par exemple les partenariat public-privé en matière de santé, on est le parti aussi qui veut créer de la richesse au Québec, qui veut exploiter nos hydrocarbures. Donc, je pense que c’est le genre de message qui doit être très clair. On a 5-6 gros engagements au Parti conservateur, et on va les mettre de l’avant, et tout ça dans un Québec qui est de plus en plus autonome, mais à l’intérieur de la Confédération canadienne.

Pour écouter l’entrevue dans son intégralité, c’est ici :

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