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Ottawa veut en finir avec le télétravail !

Justin Trudeau au parlement canadien. Capture d'écran chaîne parlementaire
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Traduit de l’anglais. Article de Christopher Nardi publié dans le National Post le 15 décembre 2022

OTTAWA – La plupart des fonctionnaires fédéraux seront obligés de se présenter au bureau jusqu’à trois jours par semaine à compter du 31 mars, une mesure applaudie par certains mais à laquelle s’opposent fermement les syndicats, qui envisagent « toutes les options » pour s’opposer à la nouvelle politique.

La nouvelle directive, présentée par le chef du Secrétariat du Conseil du Trésor, Graham Flack, et la directrice des ressources humaines du gouvernement, Christine Donaghue, s’appliquera à l’ensemble de « l’administration publique centrale », mais est « fortement recommandée » pour les deux douzaines d’agences indépendantes telles que l’Agence du revenu du Canada.

Il précise que les ministères auront jusqu’au 31 mars 2023 pour mettre en place la nouvelle directive, qui ordonne aux administrateurs généraux de mettre en œuvre une « exigence minimale de 2 à 3 jours par semaine sur le lieu de travail », soit 40 à 60 % de l’horaire régulier d’un employé.

La directive prévoit une foule d’exemptions, comme les employés déjà embauchés sur la base du travail à domicile avant la pandémie de COVID-19, les fonctionnaires autochtones qui travaillent dans leur communauté ou les employés qui travaillent à plus de 125 km de leur lieu de travail désigné (à condition qu’ils aient l’approbation de leur sous-ministre adjoint).

Cette politique générale constitue un changement radical par rapport à l’ancienne « approche unique » du gouvernement en matière de travail hybride, qui avait été vantée à plusieurs reprises par des représentants du gouvernement et par la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier.

La directive de Fox et Donaghue ne fournit qu’une vague explication sur la raison pour laquelle la nouvelle directive est nécessaire, à savoir qu’il y a un besoin de « cohérence » dans les politiques de travail hybride à travers le gouvernement pour créer « la justice et l’équité ».

« Le travail en personne favorise la collaboration, l’esprit d’équipe, l’innovation et une culture d’appartenance. Il aide les équipes à instaurer la confiance et à apprendre les unes des autres », ont déclaré Mme Flack et M. Donaghue dans un courriel adressé aux ministères, confirmant l’information rapportée pour la première fois par Kathryn May d’Option politique.

« Nous avons également constaté la nécessité d’uniformiser la façon dont le travail hybride est appliqué afin qu’il reflète les valeurs communes et l’engagement partagé de servir les Canadiens qui nous définissent et nous unissent. Bien que les ministères et les organismes soient tous uniques, l’expérience de travailler dans la fonction publique ou de recevoir des services de celle-ci devrait être la même dans l’ensemble du gouvernement et du pays », ont-ils ajouté.

Des rumeurs concernant la nouvelle politique générale ont émergé ces dernières semaines, suscitant une forte opposition de la part des plus grands syndicats de la fonction publique fédérale.

« Soyons clairs, tout projet visant à modifier unilatéralement les conditions d’emploi de nos membres et à imposer un retour obligatoire aux bureaux constituerait une violation flagrante des droits de négociation collective des travailleurs », a déclaré Chris Aylward, président national de l’Alliance de la fonction publique du Canada, dans un communiqué la semaine dernière.

Dans une interview, M. Aylward a déclaré qu’un sondage réalisé la semaine dernière par le syndicat montrait que 83 % de ses membres de la fonction publique fédérale étaient prêts à prendre des » mesures d’action professionnelle » pour s’opposer à un nouveau retour obligatoire au bureau.

Quant à l’action syndicale, il a déclaré que toutes les options sont sur la table.

Mais le député du PCC Ryan Williams a demandé au gouvernement de faire un pas de plus.

« Il était temps ! Cela devrait être le 1er janvier et 5 jours par semaine. Hybride seulement avec des exceptions », a-t-il déclaré sur Twitter.

Pour lire le texte dans sa version originale : https://nationalpost.com/news/politics/breaking-ottawa-mandates-public-servants-to-return-to-office-2-to-3-days-per-week-by-april

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